Aveyron : Sabrina Poignet, championne d’escrime handisport, au collège de la Viadène

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  • Sabrina explique le maniement  de l’épée.
    Sabrina explique le maniement de l’épée.
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Centre Presse Aveyron

L’Aveyronnaise Sabrina Poignet, escrimeuse handisport, est venue à la rencontre des élèves de sixième.

Championne de haut niveau, elle a participé entre autres, aux jeux paralympiques de Pékin en 2008, classée 4è (section fleuret individuel) et à ceux de Londres en 2012 classée 7e (section épée en équipe). Dans une ambiance sportive, Sabrina a engagé un vrai dialogue avec les élèves.

Ils ont appris qu’il y a 3 armes dans l’escrime : le sabre, l’épée et le fleuret avec des longueurs de lame différentes en fonction de l’âge et de la catégorie et ils ont pu manipuler le sabre et l’épée. Quant aux règles du jeu, "c’est un peu comme dans les sports de raquettes avec beaucoup de stratégies pour mettre en difficulté l’adversaire". Elle leur a montré l’équipement obligatoire : une sous-cuirasse, une cuirasse qui peut être électrique pour la pratique du sabre électrique, masque et gant. Et pour elle, une toile de protection de la même matière que la cuirasse pour protéger ses jambes. Les élèves ont trouvé ces vêtements très lourds à porter. Ils ont découvert que : même si le but de ce sport est de toucher son adversaire, il y a une grande différence entre l’escrime sportive dont tous les coups sont permis et l’escrime artistique pour les spectacles où il faut toujours rester dans des mouvements assez choisis.

"Tout est dans la tactique"

Ce sport n’est pas dangereux mais il peut faire mal, faire des bleus. Et Sabrina d’ajouter. "Tout est dans la tactique. L’escrime est un sport qui prend autant physiquement que mentalement. On a tous une touche favorite qu’on maîtrise parfaitement et qu’on sort quand on est en difficulté". Puis les élèves lui ont présenté les différents panneaux avec les travaux de recherches qu’ils ont effectués sur l’historique des jeux olympiques. Sabrina avait 26 ans quand un accident de la route lui a fait perdre ses deux jambes en 2002.

Elle a découvert l’escrime au club sportif qui se trouvait dans l’hôpital où elle était soignée. Avant son accident elle ne connaissait pas du tout ce sport. Cette rencontre avec le handicap a permis également et surtout d’éveiller les consciences des collégiens afin de mieux prendre en compte le handicap dans la société.

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