Football : après les heurts en tribune, Rodez et Buadès punissent Saint-Etienne sur le terrain
Lors du match avancé de la 2e journée de Ligue 2, Rodez a battu Saint-Etienne sur le fil sur un but de Lucas Buadès à la 90e+6 ! Fou, d'autant que la partie marquée surtout par des affrontements entre supporters des Verts ayant retardé le coup d'envoi d'une heure.
Décidément, Rodez et les problèmes de sécurité des supporters adversaires, c'est une sacrée histoire. Plus de deux mois après le match arrêté à Bordeaux après qu'un supporter des Girondins a agressé le Ruthénois Lucas Buadès sur la pelouse, la première à domicile des hommes de Didier Santini a été marquée par des bagarres violentes entre supporters des Verts ayant fait le déplacement en Aveyron.
La rencontre avait été cochée par la préfecture de l'Aveyron comme à risque. Un arrêté avec des mesures restrictives avait ainsi été pris. Mais c'est une fois entrés dans l'enceinte que les hostilités ont été déclenchées dans le parcage vert. Selon les premiers éléments, il s'agirait d'un différend entre groupes de supporters. Bilan de cet accès de violence ayant repoussé le coup d'envoi de près d'une heure : quelques blessés légers dont deux évacués à l'hôpital de Rodez par les pompiers pour des plaies à la tête notamment.
Une fois que le sport (le vrai) a pu reprendre ses droits, c'est Rodez qui a d'abord marqué. Comme il y a une semaine à Ajaccio (1-1). Cette fois via un corner de Danger repris par Valério. On jouait la 41e minute. Mais après la pause, les Stéphanois ont obtenu un penalty, transformé par Sissoko (58e). Dans un stade chauffé à blanc, vous l'imaginez bien, l'arbitre a accordé ce penalty seulement quelques secondes après que Corredor se soit écroulé dans l'autre surface, celle de l'ASSE, sans qu'un coup de sifflet ne retentisse.
Encore comme à Ajaccio donc, les Aveyronnais se sont fait reprendre. Mais cette fois, ils ont poussé si fort que Lucas Buadès s'est retrouvé avec la balle du 2-1 dans les pieds dans la 6e minute du temps additionnel ! Le héros malheureux bien malgré lui d'il y a deux mois n'a pas tremblé. Et a fait chavirer tout un stade ! Les "Lucas, Lucas, Lucas" descendant des tribunes, clôturant une folle après-midi rue Vieussens. De celles dont on se souvient durant des mois et même des années.







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