"Je vais être très claire" : la mise au point de la ministre de la Transition énergétique sur le prix de l'électricité
Alors que le prix de l'électricité continue d'être au cœur de nombreux débats et discussions en France, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, a fait une mise au point, vendredi 15 septembre 2023.
Le thème du prix de l'électricité continue de faire couler beaucoup d'encre en France. Ce vendredi 15 septembre 2023, c'est Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, qui a fait une mise au point sur le sujet.
"Moi, je vais être très claire"
Invitée sur le plateau d'Europe 1, ce vendredi matin, elle a martelé : "moi, je vais être très claire. Bruno Le Maire l'a encore dit hier. Il y a une différence entre le calcul technique que fait la Commission de régulation de l'énergie (CRE) et le prix que payent les Français". La ministre a rappelé que "depuis deux ans, nous avons mis en place un bouclier énergétique, un bouclier électricité qui permet aux Français de payer le prix de l'électricité parmi les plus bas d'Europe. C'est factuel : aujourd'hui, en 2023, nous prenons en charge 37 % de la facture d'électricité des Français".
« Le prix de l’électricité n’augmentera pas de plus de 10 % au 1er février et sur l’ensemble de l’année 2024 », assure @AgnesRunacher #LaGrandeITW #Europe1 pic.twitter.com/npo1pcWQkk
— Europe 1 (@Europe1) September 15, 2023
"Bruno Le Maire l'a bien dit"
Et à Agnès Pannier-Runacher d'enchaîner : "nous le disons pour 2024, effectivement, nous allons retirer progressivement le bouclier énergétique. Mais Bruno Le Maire l'a bien dit, le prix de l'électricité n'augmentera pas de plus de 10 % au 1er février". Relancée sur cette réponse la ministre de la Transition énergétique a confirmé qu'elle valait pour "l'ensemble de l'année 2024".
Déjà une augmentation en août
Pour rappel, le gouvernement a augmenté les tarifs de l'électricité de 10 % le 1er août 2023. Une hausse qui a eu lieu dans le cadre d'une sortie progressive du "bouclier tarifaire" mis en place pour limiter les hausses dues à la crise énergétique européenne, sur fond de guerre en Ukraine et de faible disponibilité du parc nucléaire français.
Dans un premier temps, Emmanuelle Wargon, la présidente de la CRE, avait évoqué une hausse possible de 10 à 20 % l'an prochain. Mais cette même CRE a corrigé ses propres estimations par la suite, s'en tenant à un maximum de 10 %.
S'exprimant devant des journalistes dans l'après-midi de ce jeudi 14 septembre, le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré qu'une hausse de 10 % à 20 % des prix de l'électricité était exclue pour début 2024.





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