Automobile : Florent Todeschini, vainqueur du rallye des Cardabelles, "ne lâche rien"

  • Florent Todeschini et sa copilote Sabrina De Castelli après leur victoire, dimanche 8 octobre.
    Florent Todeschini et sa copilote Sabrina De Castelli après leur victoire, dimanche 8 octobre. Alain Lauret
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Propos recueillis par Alain Lauret

Le Marseillais de 27 ans, copiloté par Sabrina De Castelli, revient sur sa première victoire au championnat de France.

Comment vivez-vous cette première victoire ?

C’est quelque chose d’extraordinaire, surtout après une bagarre d’une telle intensité. Voir son nom en haut du classement scratch d’une épreuve du championnat de France, n’importe quel pilote en rêve. Là ce n’est plus un rêve. Et quand, à plusieurs reprises, la victoire a échappé, le plaisir est double ! Après je suis un perfectionniste et un éternel insatisfait donc je sais que j’aurais pu faire encore mieux aujourd’hui (dimanche 8 octobre). Mais si je regarde en arrière, je mesure la progression.

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Et vous êtes un pur produit des formules de promotion !

C’est sûr. Je dois une fière chandelle à tous ceux qui ont été autour de moi. À commencer par la Fédération et Nicolas Bernardi, l’entraîneur national, la société Yacco et Jean Bourgoin, Michelin. J’ai gagné le volant "rallye jeunes" et ensuite le titre de champion de France des rallyes junior. Ce sont des expériences très formatrices avec les stages de la FFSA. Et l’an dernier j’ai eu la chance de rouler avec la Fiesta de la FFSA.

Rouler avec une équipe qui a ses entrées chez Hyundai Motorsport, est-ce un plus ?

Je n’en sais trop rien. À ce niveau, on reste lucide, le chemin est long. J’apprends beaucoup cette année avec cette équipe. J’ai beaucoup appris l’an dernier avec Stéphane Sarrazin et je l’en remercie. Souvent, ce sont des opportunités qui décident d’une carrière mais tout vient des progrès que l’on fait.

Comment envisagez-vous l’avenir ?

Évidemment, quand on fait ce sport, on rêve de championnat du monde et la filière "rallye jeunes" y a conduit pas mal de pilotes. C’est donc une opération qui est pertinente. Je pense avoir démontré que j’avais la meilleure pointe de vitesse. Au terre de Lozère, je suis parti en tonneaux et je suis revenu à dix secondes, au final. Après il faut être pugnace et pragmatique. Mais personnellement, c’est ma qualité principale : je ne lâche rien, jamais.

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