Football : la fin d’une belle aventure pour Saint-Laurent-La Canourgue en Coupe de France

  • C’est terminé pour l’entente aveyro-lozérienne.
    C’est terminé pour l’entente aveyro-lozérienne. Centre Presse Aveyron - Mickaël Nicolas
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Mickaël Nicolas

Les joueurs de Paul Pelaprat sont sortis la tête haute de la Coupe de France, samedi soir (1-3), après avoir vaillamment combattu face à des Blagnacais supérieurs à eux, mais surtout bien plus réalistes.

Ils n’auront pas réussi à combler les cinq divisions les séparant de leurs adversaires du soir et ainsi poursuivre le rêve. La belle aventure de la bande à l’inusable défenseur central, Firmin, a pris fin vers 20 heures, après que les Aveyro-Lozériens n’aient rien lâché comme à leur habitude. Sauf que cette fois, la montagne était trop haute.

"Magique pour l’école de foot et les supporters"

Le coach Pelaprat et ses joueurs auront malgré tout des souvenirs plein la tête pour toujours. Eux qui ont évolué devant plus de 600 supporters totalement acquis à leur cause, samedi. "Cette belle aventure a débuté au mois de juillet pendant la préparation. Ces joueurs sont travailleurs. On a offert quelque chose de magique, d’incroyable à l’école de foot, à notre public. C’est historique pour le club", a témoigné le coach local à l’issue de la rencontre. Magique, incroyable… Peut-être un peu trop pour les locaux qui disputait ce 5e tour pour la première fois de l’histoire du club. C’est aussi ce manque d’expérience qui leur a fait défaut dans les moments clé de la rencontre. Notamment en se faisant crucifier après le quart d’heure de jeu par Diakite qui est venu battre le portier, Clavel, de près et presque trop facilement. Les supporters pensaient que la soirée commençait bien mal.

Une histoire d’erreurs défensives

Et à la surprise générale, une mésentente de l’arrière-garde visiteuse a permis à l’avant-centre canourguais, Bonicel, de venir faire exploser le stade André-Bancillon. Le rêve était encore accessible. Seulement, dans la foulée de l’égalisation, le portier Clavel et son capitaine Benoît Pelat étaient eux aussi victimes d’une erreur d’appréciation et laissaient Quenet redonner l’avantage aux pensionnaires de National 3. Juste avant la pause, les banlieusards toulousains ont même enfoncé le clou sur penalty. La sanction était rude pour Pelaprat and co. Au retour des vestiaires, les joueurs de Départemental 2 ont bien essayé de réduire le score pour s’offrir une fin de match électrique. En vain. Blagnac s’est contenté de gérer son avance au tableau d’affichage. "J’ai beaucoup de regrets sur la deuxième mi-temps, car nous avons les occasions pour réduire le score. Nous ne les avons pas mis au fond, c’est comme cela", a rajouté Paul Pelaprat. Ses joueurs pouvaient communier avec leurs supporters à la fin de la rencontre pendant la haie d’honneur des Blagnacais. Et même revenir sur le terrain pour un dernier "chalala". Saint-Laurent et La Canourgue ont vibré. Ils ont écrit leur histoire et créé des souvenirs, qui resteront longtemps gravés dans les têtes à la frontière entre l’Aveyron et la Lozère.

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