Marché de Rodez : tout l’Aveyron sur les étals, du marché à l’épicerie
Stéphanie Souiry arpente les marchés en matinée et ouvre son épicerie fine les après-midi. Bon appétit !
"À table !" lançait la famille Lepic dans la série "Fais pas ci, fais pas ça". Dans la famille Souiry, la douceur est de mise quand il s’agit de proposer des mets de qualité sur la table. Des produits issus du circuit court Aveyronnais, à l’exception des deux produits. Une huile d’olive grecque en provenance d’un Aveyronnais expatrié et du whisky des Cévennes en Lozère, "un coup de cœur", justifie Stéphanie qui prend plaisir à rencontrer et déguster ce qu’elle propose sur la table de son épicerie fine rue de la Madeleine (nom hautement symbolique pour les gourmets proustiens). Mais l’Épicerie à table s’exporte, notamment les jours de marché à La Canourgue, Saint-Geniez, Bozouls et Espalion.
Un retour aux sources
Cette Rabelaisienne vit de sa passion dont l’origine remonte à son enfance lotoise, accrochée au tablier de sa grand-mère dès l’âge de 4 ans, humant les produits de la campagne et vendant aux marchés à 12 ans. Un sens de la bonne chère et celui du commerce vont de pair pour Stéphanie qui a œuvré dans l’hôtellerie-restauration, en tant sommelière ou encore commerciale, avant de revenir à ses premiers amours. Les vrais. "À 40 ans, j’ai décidé de travailler pour moi, c’était mon caprice", dit-elle. Un caprice des dieux, caprice heureux, partagé avec la famille dont son époux Aurélien qui a retroussé ses manches pendant deux semaines pour donner vie à l’épicerie. Sa passion gourmande s’accorde au flacon. De beaux meubles racontent l’histoire des fermes refaisant le lien avec le terroir. Les pâtes de Boubal, la Fabrique du Rougier à Villecomtal, les huiles de Conques, le chocolat de Castelnau, jus de pommes de Pouget, gâteaux à la broche d’Auzits, le miel de Jérôme Clavel, la bière de Julien à Gabriac, etc.
"On goûte chaque produit"
La richesse du terroir aveyronnais passe à table. "On n’a jamais fini d’apprendre, on goûte chaque produit, c’est un alibi par gourmandise", glisse Stéphanie qui propose des coffrets sur-mesure, des offres pour les professionnels et les comités d’entreprise. "Je suis un trait d’union entre les agriculteurs, les artisans et les clients." Un trait qui ne manque pas d’attrait pour l’appétence, fort regrettable pour celui qui ferait la fine bouche à cette (d) âme gourmande, à découvrir dans son épicerie, et donc désormais sur les marchés.
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