Fausses alertes à la bombe mais vraies enquêtes judiciaires, source suisse, interpellation puis condamnation : où en est-on ?

  • Versailles évacué 7 fois en 8 jours.
    Versailles évacué 7 fois en 8 jours. MAXPPP - Vincent Isore
Publié le , mis à jour

Après toute une série de fausses alertes à la bombe en France consécutifs à la situation au Proche-Orient, conduisant notamment à l'évacuation d'aéroports, d'écoles ou encore du château de Versailles, les enquêteurs remontent peu à peu les pistes jusqu'à leurs auteurs. Le point.
 

Depuis l'attaque au couteau dans un lycée d'Arras le vendredi 13 octobre, un acte terroriste consécutif à la guerre entre le Hamas et Israël au Proche-Orient, une série de fausses alertes à la bombe ont été rencensées en une semaine en France, conduisant à l'évacuation d'aéroports (70 fausses alertes en 5 jours), d'établissements scolaires (299 alertes depuis début septembre) et de lieux touristiques comme le château de Versailles, évacué sept fois en huit jours, détaille BFMTV.

Depuis, alors que le flot de fausses alertes s'est considérablement tari ce week-end, début des vacances scolaires, 64 enquêtes judiciaires ont été lancées afin de remonter les pistes conduisant à leurs auteurs, qu'ils soient "petits blagueurs" ou "grands délinquants".

Cet "e-mail type" qui vient de Suisse

Concernant les fausses alertes à la bombe sur les aéroports, le ministre des Transports Clément Beaune a déclaré ce dimanche 22 octobre qu'elles étaient émise par "quasiment toujours la même adresse mail qui est utilisée", précisant que cette adresse "est située en dehors de l’Union européenne, en Suisse".

Le mauvais blagueur qui voulait faire "péter" le trône de Louis XIV

Quant aux fausses alertes sur Versailles, un homme, identifié par son numéro de téléphone, a été interpellé ce vendredi 20 octobre. La veille, il avait provoqué une alerte à la bombe qui a entraîné l'évacuation du site, déclarant notamment que "le trône de Louis XIV va sauter". Il a reconnu les faits et les regrette, mais comparaît ce lundi 23 octobre devant le tribunal judiciaire de Versailles, risquant 2 ans de prison et 30 000€ d'amende. Il écopera de 8 mois de prison avec un sursis probatoire de 2 mois, l'obligation d'un suivi psychologique et... d'indemniser sa victime, le château de Versailles.

Toutefois, le lendemain de l'interpellation de cet homme, le château de Versailles était à nouveau par deux fois évacué, les samedi 21 et dimanche 22 octobre.

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