Les élus de gauche du Département prétendent soigner l'Aveyron

  • Ces élus plaident pour une approche différente.
    Ces élus plaident pour une approche différente. Centre Presse - A. R.
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Alors que le Conseil départemental a adopté, le 20 octobre dernier, le pacte territorial de santé porté par l'ARS, les dix élus du groupe de gauche ont écrit au président Arnaud Viala, portant tout un tas de propositions.

Faire évoluer la politique en matière de santé. C'est en quelque sorte la mission qu'espèrent porter les élus de gauche au Département de l'Aveyron. Car la dernière session plénière en date du 20 octobre, a vu l'approbation par le Conseil départemental, du pacte territorial de santé, porté par l'ARS. 

Or, pour ce groupe de dix élus d'opposition, la pilule ne passe pas. Les membres le composant se positionnant contre, ou s'étant abstenus au moment de vote. Depuis, le groupe divers gauche a travaillé et élaboré tout un tas de propositions, remises au président du Département Arnaud Viala, par une lettre.

"Nous sommes surpris que la majorité n'ait pas été plus critique à l'égard de ce projet, alors que l'Aveyron est particulièrement en difficulté au niveau de la santé", présente Sarah Vidal, conseillère départementale du canton Rodez 1.

Médecins salariés, IPA...

Tout en citant des exemples de difficultés auxquels font face les administrés, comme la régulation de l'accès aux urgences à Rodez et à Decazeville, ou plus généralement, la lourde tâche de trouver un médecin. "3 500 Ruthénois n'ont pas de médecins traitants", pointe Sarah Vidal. "Et au niveau des spécialistes ce n'est pas mieux, de nombreux Aveyronnais doivent se rendre dans des départements voisins", ajoute Hélian Cabrolier, élu du canton Enne et Alzou.

Alors pour régler cette situation, ces élus plaident pour le recrutement de médecins salariés par le Département, comme cela se démocratise peu à peu dans les collectivités, la formation d'IPA, infirmiers en pratique avancée, permettant de suppléer les médecins généralistes dans certaines de leurs pratiques. Ou encore, de renforcer la présence d'agents administratifs, afin de permettre aux docteurs de se concentrer sur leurs tâches médicales.

Une approche qui se veut toutefois "constructive", assure le groupe, rappelant qu'ils "soutiennent le Département dans sa politique d'accueil des médecins".