Progression en 6e, inquiétude en 4e : le bilan de Gabriel Attal sur les évaluations nationales au collège

  • Gabriel Attal a fait un point suite aux évaluations nationales au collège.
    Gabriel Attal a fait un point suite aux évaluations nationales au collège. Repro CPA
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Ministre de l'Education nationale, Gabriel Attal a passé en revue les résultats des évaluations nationales sur lesquelles les collégiens ont planché. Entre progrès et inquiétude.

Les résultats des évaluations nationales passées par les collégiens ont fait l'objet d'un entretien entre Gabriel Attal et nos confrères du Parisien, lundi 13 novembre 2023. Le ministre de l'Education nationale a dressé un bilan qui, sur certains points, est loin d'être optimiste.

"Pas satisfaisants et même plutôt inquiétants"

Gabriel Attal a été interrogé sur les résultats des élèves de 4e. Le passage des épreuves de français et de mathématiques était inédit pour eux. Et le bilan qu'en tire le ministre n'est pas vraiment positif. "Les résultats ne sont pas satisfaisants et sont même... plutôt inquiétants", a-t-il répondu à nos confrères. "Un peu plus de la moitié des élèves ne lisent pas convenablement et en mathématiques, plus de la moitié ne maîtrisent pas la résolution de problèmes et la géométrie."

Et pour la 6e ?

Les classes de 6e ont aussi planché sur ces tests. "En 2017, un tiers des élèves ne maîtrisait pas suffisamment le français. En 2023, nous sommes à peu près à un quart", dresse le ministre de l'Education nationale. "On voit qu'il y a eu un progrès fortement tiré par les résultats en éducation prioritaire où nous avons mis le paquet sur le dédoublement des classes et sur la formation des enseignants."

Concrètement, Gabriel Attal parle de résultats qui "progressent" pour cette classe. "Le niveau de la génération 2017 qui entrait au CP au début du précédent quinquennat est meilleur que celui de la précédente, notamment en lecture et écriture". 

"Stagnation voire régression"

En marge d'un bilan global, le ministre perçoit "une forme de stagnation en CP". Un mot qu'il emploie de nouveau pour parler de la 4e, où "on voit que durant le collège, le niveau stagne, voire régresse, ce qui signifie que le collège ne parvient pas à réduire les écarts constatés à l'entrée en 6e".

S'il ne note pas "de réduction réelle des écarts entre la 6e et la 4e sur le niveau des élèves", Gabriel Attal prévient : "le risque, si on ne fait rien, c'est que notre collège tombe en panne".

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