Aveyron : le cœur des halles, futur lieu de gourmandise et d'animation à Millau

  • Le chantier de réaménagement, mené par les services techniques municipaux, est bientôt terminé.
    Le chantier de réaménagement, mené par les services techniques municipaux, est bientôt terminé.
Publié le
MAYET Frédéric

L’idée est d’offrir plus de convivialité et de travailler, dès 2024, sur de l’animation.

Le chantier mené par les services municipaux, en cours depuis quelques semaines, ne passe pas inaperçu. Au cœur des halles millavoises les réaménagements visent, à court terme désormais, à donner plus de place aux tables des deux établissements de restauration. "Ils ont plutôt une bonne activité, commente Charlie Medeiros, conseiller délégué au commerce et à l’artisanat. Avant les travaux leurs tables empiétaient un peu sur tout l’espace et des stands inoccupés. Cela de façon tout à fait autorisée bien sûr."

Reste que la situation, de l’aveu même de l’élu, "n’était pas claire du tout." D’où, avec les commerçants concernés, la décision prise "d’aérer en enlevant les deux jardinières et la fontaine centrale. Tout a été démonté et le carrelage est en cours de pose (*). L’objectif final la création de deux zones bien définies pour les restaurateurs avec, aussi, une zone pour l’animation au centre des halles."

"Tous les commerçants trouvent un intérêt"

Un point (l’animation) jusqu’ici pas, ou peu, abordée, par les commerçants des halles millavoises. "L’idée est d’essayer de les accompagner, dès le début 2024, pour établir un plan d’animation."

Cela pourrait être culturel. "Toutes les pistes sont bonnes à explorer en concertation avec les commerçants." Charlie Medeiros n’oublie pas l’aspect financier. "Dès lors que les commerçants vont engager 1 € pour des prestataires extérieurs la Ville les accompagnera à hauteur équivalente de 1 € dans la limite d’un plafond de 2000 €." Votée au dernier conseil municipal, la délibération actant ces réaménagements a également validé la suppression de deux étals inoccupés. Et l’élu de souffler, dans la foulée, "l’interrogation des commerçants. Pas sur les travaux car tous y trouvent un intérêt."

Aller jusqu’à sanctionner les commerces récalcitrants ?

En marge de la délibération votée, l’ancien maire Christophe Saint-Pierre, désormais leader de l’opposition municipale à Emmanuelle Gazel, s’est dit convaincu de la nécessité "d’une ouverture la plus large possible des halles. Je vais peut-être mettre les pieds dans le plat mais il faut avoir à l’esprit de ce que fera la Ville avec les commerçants qui ne respectent pas la règle. Est-ce qu’on prend la responsabilité, au risque de vider des étals, d’aller jusqu’à la sanction ?"

Pour Charlie Medeiros la règle est limpide : "Pour que les halles fonctionnent il faut que les commerçants soient présents. S’ils éprouvent des difficultés, on en discute mais ce type de situation ne peut pas durer sur le long terme."

Et le conseiller délégué au commerce de se souvenir " d’un appel à manifestation d’intérêt lancé par la Ville voici quelques mois pour les halles car nous craignions, à un moment, avoir deux ou trois étals de libre début janvier. Mais, désormais, je dois expliquer à certains porteurs de projets qu’ils ne pourront pas entrer dans les halles."

(*) Le chantier, mené par les services municipaux, a coûté 2 500 € en fournitures.

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