Agression de Lucas Buades à Bordeaux : Rodez ne fera pas appel de la décision de justice rendue lundi

  • Lucas Buades avait été agressé à Bordeaux, le 2 juin, par un supporter local.
    Lucas Buades avait été agressé à Bordeaux, le 2 juin, par un supporter local. Centre Presse Aveyron - Jean-Louis Bories
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Ce mardi, au lendemain du procès de l’agresseur de Buades, l’avocate du joueur estime que le jugement a levé "l’ambiguïté" qui entourait cette affaire.

2 000 € d’amende, deux ans d’interdiction de stade, un euro symbolique aux clubs de Rodez, Bordeaux et à la Ligue de football professionnel, ainsi que 500 € à Lucas Buades. Nous le relations dès lundi soir, telles sont les décisions du tribunal correctionnel de Bordeaux rendues à l’encontre de Marc Bevillard, près de six mois après son agression sur le piston ruthénois au stade Matmut Atlantique, lors de la dernière journée de Ligue 2. Une condamnation bien plus légère que ce qu’il encourait (jusqu’à trois ans de prison si la préméditation avait été retenue, ce qui n’a finalement pas été le cas). L’avocat du prévenu, Maître Hazéra, a donc immédiatement accepté le verdict : "Je ne vais pas faire appel. La décision nous convient parfaitement."

Maître Shebabo : "On pourrait faire appel des dispositions civiles"

En revanche, un doute subsistait dans les heures qui suivaient le procès à propos des suites qu’allaient donner les parties civiles à cette affaire, elles qui sont très loin d’avoir reçu les dédommagements liés au préjudice qu’elles espéraient (entre 10 et 12 000 € chacune, hormis la LFP qui n’entendait recevoir qu’un euro).

Jointe par téléphone mardi après-midi, Maître Karine Shebabo, représentante de Lucas Buades (absent lors du procès), déjà partie au moment de l’annonce de la condamnation lundi, disait ne pas avoir encore pris de décision : "En qualité de partie civile, on ne peut pas faire appel des dispositions pénales, mais on pourrait faire appel des dispositions civiles (et donc de l’indemnisation du préjudice, NDLR). Il faut que je voie avec mon client qu’elle est sa position. En tout cas, pour nous la justice est passée. Il n’y a plus d’ambiguïté sur le statut de mon client, il est bien victime." Même sentiment du côté du Rodez Aveyron football. "Ça confirme notre état d’esprit depuis le début, à savoir que nous sommes dans notre bon droit. Agresseur et victime sont clairement identifiés. Nous ne ferons pas appel, étant en phase avec le jugement", nous glisse-t-on au club.

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