Attentat à Paris : Armand R., l'assaillant de 26 ans, a été mis examen après son attaque mortelle

  • Armand R., l'assaillant de 26 ans, a été mis en examen ce mercredi 6 décembre 2023.
    Armand R., l'assaillant de 26 ans, a été mis en examen ce mercredi 6 décembre 2023. MAXPPP - Gao Jing
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Quatre jours après être passé à l'action et avoir tué un touriste allemand lors d'une attaque au couteau perpétrée à Paris, Armand R. a été mis en examen, ce mercredi 6 décembre 2023.

Principal suspect dans l'attentat au couteau qui a fait un mort à Paris, samedi 2 décembre 2023, Armand R. a été mis en examen ce mercredi 6 décembre.

Comme l'avait requis le PNA

BFM TV a révélé l'information, fournie par l'avocate de l'assaillant de 26 ans. Celui-ci a été mis en examen pour "assassinat en relation avec une entreprise terroriste en état de récidive légale", "tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste en état de récidive légale", et "association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d'un ou plusieurs crimes d'atteinte aux personnes en état de récidive légale". Des chefs requis par le parquet national antiterroriste, qui avait également demandé son placement en détention provisoire.

Un mort et deux blessés

Le bilan de son attaque perpétrée dans la soirée, proche du pont de Bir-Hakeim, est d'un mort, un germano-philippin âgé de 23 ans, est de deux blessés, un Français de 60 ans et un Britannique de 66 ans.

Lors de sa garde à vue, l'assaillant avait revendiqué son geste "en réaction à la persécution des musulmans dans le monde". Le terroriste est fiché S et avait publié une vidéo sur Twitter dans laquelle il prêtait allégeance à Daesh.

Vive passe d'armes

Moins de 48 heures après l'attentat, lundi 4 décembre 2023, Gérald Darmanin avait insisté sur le fait que cette attaque avait été la conséquence d'un "ratage non pas dans le suivi des services de renseignement, mais manifestement psychiatrique puisque les médecins ont considéré qu'il allait mieux et qu'il pouvait vivre librement".

En conférence de presse quelques heures plus tard, Jordan Bardella, le président du Rassemblement National, avait vivement répondu au ministre de l'Intérieur. "Je ne pense qu'il n'y a pas une défaillance psychiatrique. Il y a une défaillance politique de Gérald Darmanin et de l'intégralité du gouvernement qui accuse le pire bilan sécuritaire en la matière", avait-il asséné. 

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