Marché de Rodez : Mescladis redonne du goût et une âme au pain

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  • Frédéric et les painsde Mescladis sont sur le marché chaque mercredi et samedi.
    Frédéric et les painsde Mescladis sont sur le marché chaque mercredi et samedi. O.C.
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Centre Presse

Ils sont trois associés et trois salariés réunis par amour du bien manger en célébrant la paysannerie.

Des grands-parents dans les Cévennes, Frédéric Jaugey a gardé l’attrait des grands espaces. L’appel de la forêt. "Je suis né en région parisienne et j’ai fait des études dans l’environnement. Je voulais travailler la terre mais je n’avais pas les moyens pour en disposer", raconte ce boulanger pour expliquer sa venue en terre aveyronnaise. Son cheminement l’a mené à Nuces où les habitants lui ont mis à disposition un fournil, puis à Comps-la-Grand-Ville où l’édile a donné un coup de main sous la forme d’un atelier relais. Une hospitalité qui lui a permis "de faire un métier qui se rapproche de la paysannerie".

Diplômé en Dordogne, apprenti en Vendée, Frédéric a écumé au gré de la fraternité pour donner vie à Mescladis qui regroupe trois associés et trois salariés. Tous sont animés par la sentence du poète romain, de Juvenal : "Mens sana in corpore sano". Et pour vivre avec un esprit sain dans un corps sain, Frédéric et les siens sont aussi meuniers pour maîtriser les différentes cuissons et fabrications.

La farine est donc locale, blé, seigle, épeautre, pour proposer une vingtaine de pains de campagne. "70 % est fait localement après il y a des produits comme pour les pizzas qui viennent de plus loin", précise Frédéric qui propose même des buns (petit pain pour confectionner les hamburgers, NDLR).

Outre les boulangeries à Nuces et à Comps-la-Grand-Ville, les pains de Mescladis se retrouvent au marché de Rodez chaque mercredi et samedi.

"Nature et Progrès"

Histoire d’aller au bout de la démarche, Mescladis a adhéré à l’association "Nature et progrès" et se retrouve dans le train local du manger bien au sein des Loco-Motivés. "On s’est associé pour mieux vivre", conclut Frédéric. Concilier bien manger avec bon vivant passe par la quête du juste équilibre. Et Frédéric, au fil de ses pérégrinations, a appris à appliquer la pensée de Jean Racine : "Qui veut voyager loin, ménage sa monture."

Prendre le temps de bien faire les choses, avec amour, comme ce pain aux figues et à l’abricot qui sera proposé pour les fêtes de fin d’année à partager en famille ou entre amis. Car le pain se rompt mais ne se coupe pas, comme le lien avec la nature.

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