Nord-Aveyron : le Manoir Alexandre s’offre un nouveau visage

  • L’esthétique novateur et surtout la superficie permettent à l’entreprise de poursuivre sa croissance.
    L’esthétique novateur et surtout la superficie permettent à l’entreprise de poursuivre sa croissance. O.C.
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Olivier Courtil

L’établissement gourmand agrandit sa surface pour améliorer le confort des salariés et sa productivité.

L’emblématique boutique du Manoir Alexandre installée en 1991 en bordure de la départementale, zone de la Bouysseà Espalion, demeure, mais un immense bâtiment vient de voir le jour à côté. Celui-ci ne passe pas inaperçu, et c’est le but, en noir et blanc, pour donner une image plus attractive. Le Manoir Alexandre passe ainsi d’une superficie 2 300 m2 à 3 500 m2 pour un investissement d’1,5M€ qui fait entrer de plain-pied le producteur de foie gras dont la réputation n’est plus à faire dans le XXIe siècle. Une récente médaille d’or avec le prix coup de cœur du jury décrochée à Villefranche-de-Rouergue pour le foie gras de canard entier vient en attester.

Pour maintenir cette qualité, Laurent Semenzin a mis l’accent sur le confort des salariés, l’agrandissement de la salle de cuisine ainsi que la zone de stockage pour les produits transformés et l’emballage. "Nous avons aussi investi dans la chaîne du froid pour la congélation qui nous coûte aujourd’hui plus cher que les déplacements réalisés auparavant à Rodez", glisse Laurent Semenzin, victime lui aussi de la flambée des coûts de l’énergie mais qui ne regrette pas son investissement avec en ligne de mire, un gain de productivité attendu.

D’ici trois-quatre ans, la boutique prendra ses quartiers dans le nouveau bâtiment au rez-de-chaussée, reliant directement la zone de stockage ce qui est un gain de confort pour les quelque 35 salariés qui bénéficient d’une salle de pause et des vestiaires plus grands.

À l’étage, treize bureaux seront aménagés pour la partie administrative.

L’espoir avec la vaccination

Avec 60 % du chiffre d’affaires réalisés les trois derniers mois de l’année, l’entreprise fonctionne à 30-40 % de ses capacités. La faute à la grippe aviaire qui vient d’obliger de reconfiner les élevages dont la matière première vient de Bretagne et de Vendée sur le bord du Lot à Espalion. Cependant, la vaccination commencée le 1er octobre "évite 90 % de la propagation du virus", assure Laurent Semenzin qui se veut confiant. "Le foie gras est redevenu un produit de luxe, les magrets et les canards ont été enlevés de la carte des restaurants, tout le monde est touché mais on est optimiste. Les canetons seront plus nombreux à être vaccinés en janvier", conclut le chef d’entreprise.

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