La Meilleure boulangerie de France : la cheffe aveyronnaise Noëmie Honiat et le chef toulousain Michel Sarran mettent la main à la pâte sur M6

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  • Bruno Comarais, Noëmie Honiat et Michel Sarran, le jury de la saison 11.
    Bruno Comarais, Noëmie Honiat et Michel Sarran, le jury de la saison 11. M6 - Benjamin Decoin
Publié le , mis à jour

Le chef cuisinier toulousain et la cheffe pâtissière aveyronnaise font partie du jury de la 11e saison de l’émission "La Meilleure boulangerie de France" qui démarre ce lundi soir.

De "Top chef" à "La meilleure boulangerie de France". Michel Sarran est le petit nouveau de la saison 11 de l’émission de M6 qui débute son tour de France des régions ce lundi 8 janvier.

Tout d’abord, que peut-on vous souhaiter pour 2024 ?

Que l’année soit plus sereine pour tout le monde. Personnellement, je suis sur ce nouveau projet de "La Meilleure boulangerie de France". J’espère que les audiences seront au rendez-vous et que j’honorerai mon rôle du mieux possible.

Qu’est-ce qui vous a séduit dans le concept ?

Lorsqu’on m’a proposé le projet, je ne regardai pas l’émission. J’en avais évidemment entendu parler mais je ne l’avais jamais vu. Faire de la télé pour faire de la télé, cela ne m’intéresse pas. Il faut que cela me plaise, m’accroche.

Cette idée d’aller à la rencontre de ces régions, de leurs spécificités, leurs richesses culturelles, culinaires, de me replonger dans des recettes régionales, faire des recherches, cela me met l’eau à la bouche. Et surtout, c’est la rencontre avec ces femmes et hommes qui portent ce métier de façon brillante. Cette aventure humaine m’a séduite.

J’ai la lourde tâche, cette année, de remplacer Norbert (Tarayre), un pilier du programme, sans bien sûr chercher à le copier, de trouver ma place dans l’émission et d’essayer d’apporter ma pâte, ma légitimité, mon expertise pour la dégustation.

Dans votre profession, le pain est-il un produit auquel vous apportez une attention particulière lorsque vous préparez une recette ?

Bien sûr que le pain est important. On ne va pas penser un plat pour l’associer à un pain mais on va chercher des pains différents. On ne peut pas non plus proposer un pain pour chaque plat, bien que personnellement, j’avoue proposer six pains qui ont tous une spécificité particulière.

Quand j’ai ouvert mon restaurant à Toulouse, c’est moi qui fabriquais mon pain. C’est un domaine tellement pointu, je n’ai évidemment pas la maîtrise technique d’un Bruno (Cormorais), meilleur ouvrier de France boulanger. Mais cela m’enrichit beaucoup, j’apprends des techniques, je découvre des pains régionaux. C’est très enrichissant. Je ne pensais pas que j’apprendrai autant de choses.

Quelle est votre mission ?

Chaque semaine, Noëmie et Bruno visitent dix boulangeries, découvrent des produits phares, dégustent et attribuent des notes. Chaque soir, par binômes, les chefs sont challengés sur des thèmes différents et sur des goûts qu’ils sont censés connaître faisant partie de leur patrimoine. Je vais lancer un défi autour d’un plat et pour lequel ils vont devoir trouver le meilleur accord ; un autre binôme s’affrontera, lui, sur un produit emblématique de sa région, etc. L’objectif est aussi de plonger le téléspectateur dans l’univers culinaire de la région dans laquelle on se trouve.

L’émission passe aussi par l’Occitanie dont l’Aveyron, qu’est-ce qui vous a marqué ?

Il y a eu trois tournages. On a dégusté de très belles choses. Ce qui m’a marqué ce sont les reconversions professionnelles de jeunes boulangers qui faisaient d’autres métiers. C’est un point commun à toutes les régions. C’est un métier qui fascine, qui attire. Je pense, notamment à une boulangère qui travaille seule ne faisant que des pains au levain dans un tout petit village.

Cela a été un vrai coup de foudre pour sa démarche parce que c’est un travail difficile. En termes de rythme de vie, c’est particulier car on travaille la nuit. Voir des personnes abandonner leur travail de bureau pour se consacrer à cette passion, c’est louable.

Quant à l’Aveyron, c’est ma région. Ma cheffe de cuisine est Aveyronnaise. C’est un département voisin très fort par sa culture et son authenticité.

Soyons chauvins, dans le jury, il y a deux membres d’Occitanie, vous-même et Noëmie…

Je ne connaissais pas Bruno mais Noëmie, oui. On s’est rencontrés sur des événements, elle est venue manger au restaurant avec sa famille. C’est un vrai plaisir de partager l’émission avec eux. Ils ont été très accueillants. On a chacun un domaine d’expertise différent. Noëmie, la pâtisserie, Bruno, c’est un MOF boulanger qui a une connaissance très accrue, moi c’est la cuisine. On se complète.

Tranchons le débat : chocolatine ou pain au chocolat ?

Il n’y a pas de débat. L’important, c’est que cela soit bon (rire).

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