900 tonnes de batteries détruites dans un incendie d'usine en Aveyron : des fumées s'échappent toujours, un message envoyé aux habitants demande de ne pas ouvrir portes et fenêtres

  • L'incendie impressionnant du bâtiment de la Snam à Viviez s'est déclaré le samedi 17 février 2024.
    L'incendie impressionnant du bâtiment de la Snam à Viviez s'est déclaré le samedi 17 février 2024. Capture d'écran - Facebook ABEDA
Publié le , mis à jour

Ce mercredi 21 février, la préfecture de l'Aveyron et la mairie de Viviez recommandent aux habitants de maintenir portes et fenêtres fermées, en raison des fumées qui s'échappent encore de l'incendie de la Snam.

Ce mercredi 21 février, les habitants de Viviez ont reçu un message d'alerte à 8 h 40, notamment via l'application mobile Panneau Pocket, évoquant "des fumées incommodantes mais non toxiques provenant de l'incendie de la SNAM" qui se "sont rabattues vers Viviez, Decazeville et la Vallée du Lot".

Aussi, la préfecture de l'Aveyron et la municipalité de Viviez invitent à maintenir les ouvertures "fenêtres et portes" fermées.

L'alerte a été directement envoyée aux habitants, notamment via l'application Panneau Pocket.
L'alerte a été directement envoyée aux habitants, notamment via l'application Panneau Pocket. Capture d'écran - Panneau Pocket

Si l'incendie est circonscrit, la combustion dure

Les Viviézois sont ainsi appelés à se protéger de ces émanations qui se sont échappées et largement répandues lors de l'incendie monstre du site de la Société nouvelle d'affinage des métaux (Snam) spécialisée dans le recyclage des batteries, qui s'est déclaré samedi 17 février.

900 tonnes de batteries lithium et le bâtiment dans lequel elles étaient stockées ont été détruits. Depuis, alors que des sapeurs-pompiers sont toujours sur place ce mercredi 21 février, des fumées s’échappent en continue du site où l'incendie est circonscrit mais où la combustion dure.

Incertitude et questionnement

Malgré un communiqué en date du mardi 20 février 2024 de la préfecture de l'Aveyron qui indique que "les analyses faites sur les émissions atmosphériques donnent des résultats pour la plupart inférieurs aux limites de détection ou, en tout état de cause, très inférieurs aux valeurs de référence pour les substances toxiques susceptibles d’être générées par les batteries touchées par l’incendie", l'incertitude pour ne pas dire l'inquiétude est bien présente chez les riverains qui s'interrogent sur l'impact que peut générer la persistance de ces exhalaisons sur leur santé.

Un retour d'expérience jeudi 22 février à la mairie de Viviez

Dans la matinée du jeudi 22 février, un premier retour d’expérience aura lieu à la mairie de Viviez, souligne La Dépêche du Midi, en présence des élus locaux. De son côté la société va procéder "d’ici à la fin de la semaine à l’enlèvement des débris projetés autour de l’usine qui se sont déposés lors de l’incendie", précisent encore nos confrères.

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Les commentaires (1)
Bea4915 Il y a 2 mois Le 21/02/2024 à 22:13

Non toxiques... Mais bien sûr