Attaque terroriste près de Moscou : France, États-Unis, Chine, Ukraine… les réactions après l’attentat

Perpétrée par plusieurs assaillants et revendiquée par l’État islamique, l’attaque terroriste qui a frappé la salle de concert Crocus City Hall de Krasnogorsk en Russie, a fait au moins 60 morts, vendredi 22 mars 2024. Et provoqué de nombreuses réactions.

"Nos pensées ont aux victimes et blessés"

Emmanuel Macron a dit "condamner fermement cette attaque terroriste revendiquée par l’État islamique. La France exprime sa solidarité avec les victimes, leurs proches et tout le peuple russe", selon un communiqué de l’Elysée.

Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a déclaré que "les images qui nous parviennent depuis Moscou sont terribles. Nos pensées vont aux victimes et blessés et au peuple russe", avant d’exiger que "toute la lumière" soit faite "sur ces actes odieux".

"Des images horribles et difficiles à regarder"

Les États-Unis ont aussi apporté une réaction : la Maison Blanche s’est exprimée par la voix d’un porte-parole de la présidence américaine. "Pensées aux victimes de la terrible attaque. Les images sont horribles et difficiles à regarder", appuyait-il, assurant "ne pas avoir d’indication à ce stade que l’Ukraine ou des Ukrainiens sont impliqués".

L’Allemagne réagit aussi

Le ministère allemand des Affaires étrangères s’est aussi exprimé durant la soirée. "Les images de la terrible attaque contre des innocents à l’hôtel de ville de Crocus, près de Moscou sont horribles", a-t-il écrit, réclamant que cet attentat fasse l’objet "d’investigations rapides. Nos plus sincères condoléances aux familles des victimes".

"Soutien ferme" de la Chine

Xi Jinping, le président chinois, a présenté ses "condoléances" à Vladimir Poutine. Il a assuré à celui qui vient d’être réélu en tant que président pour un cinquième mandat que la Chine "soutient fermement les efforts du gouvernement russe pour maintenir la sécurité et la stabilité".

Union européenne, ONU…

Porte-parole principal pour les affaires étrangères de l’Union européenne, Peter Stano a assuré que l’UE était "choquée et consternée par les informations faisant état d’une attaque terroriste à Moscou", et qu’elle "condamne toute attaque contre des civils. Nos pensées vont à tous les citoyens russes concernés".

Pour sa part, Antonio Guterres, secrétaire général de l’Onu, s’est exprimé via son porte-parole adjoint, et a condamné "dans les termes les plus forts l’attaque terroriste" qui a frappé Moscou".

Quid de l’Ukraine ?

Engagée dans une guerre contre l’Ukraine depuis 2014 et, de façon encore plus intense depuis février 2022, la Russie a rapidement accusé son voisin d’être responsable de cette attaque. Dans la soirée, la présidence ukrainienne a répondu, disant n’avoir "rien à voir" et pointant du doigt le Kremlin d’avoir préparé cette attaque pour justifier une "escalade" de la guerre contre l’Ukraine.

Le renseignement militaire ukrainien a déclaré que "l’attentat terroriste de Moscou est une provocation planifiée et délibérée des services spéciaux russes sur ordre de Poutine". Quant à la légion Liberté de la Russie, qui mène des incursions armées à la frontière russe, elle nie aussi toute implication, assurant qu’elle "ne combat pas les civils russes".