VERBATIM. Assurance-chômage : une réforme à l’automne ? Les principales annonces de Gabriel Attal

  • Gabriel Attal sur TF1 : une réforme de l’assurance-chômage cette année.
    Gabriel Attal sur TF1 : une réforme de l’assurance-chômage cette année. Capture d'écran - TF1
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Le Premier ministre Gabriel Attal était interrogé sur le sujet au journal télévisé de TF1, ce mercredi 27 mars. L’essentiel de son intervention

Sur le déficit, "la situation est sérieuse". L’État a dépensé ce qui était prévu", "en revanche, on a eu moins de recettes que prévues" à cause d’un ralentissement économique.

Pas de hausse d’impôts

En matière d’impôts, la France est 20e/20 de la zone euro sur le nombre de prélèvements, et 18e/20 pour le plus gros déficit.

"Nous gardons l’objectif de passer sous les 3 % de déficit en 2027", lance-t-il.

Pas d’augmentation d’impôts des classes moyennes d’ici 2027, selon Gabriel Attal. "Pas d’impôts pour ce qui permet de financer le travail des Français", c’est-à-dire les entreprises

Taxer les riches et les superprofits ? "Tout à fait une piste qu’on peut poursuivre […] Je n’ai pas de dogme à ce sujet", dit-l, assurant que "10 % des Français paient 70 % des impôts".

"On a une méthode"

L’assurance-chômage coûte 45 milliards d’euros chaque année et est dans le viseur du Premier ministre pour réduire le déficit.

Oui, il y aura une réforme de l’assurance-chômage, "pour inciter davantage à la reprise d’emploi", "d’ici à l’automne", annonce Gabriel Attal. Avec des conditions d’attribution qui pourraient être durcies.

"Les partenaires sociaux négocient" depuis 4 mois, "ils doivent présenter leur copie", vers le 8 avril, ajoute-t-il.

Durée d’indemnisation : au lieu de 18 mois, les chômeurs, une des pistes est de la réduire de plusieurs mois, mais pas en dessous de 12 mois. Le niveau d’indemnisation du chômage et sa dégressivité est lui la piste privilégiée de Gabriel Attal.

Celui qui veut "désmicardiser" la France, avance plusieurs pistes, comme "revoir le système des allègements de cotisations", mais ne pas interférer ce mercredi soir avec les négociations en cours avec les partenaires sociaux.

Et le Smic ? "On a en France un Smic qui est plus élevé que ceux de nos voisins", mais plus de monde qui reste au niveau du Smic, dit le Premier ministre, qui préfère "inciter au travail" plutôt que de "réduire le temps de travail".

Selon lui, il faut enfin "sortir de ce carcan des 35 heures par semaine" et améliorer la qualité de vie au travail.

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