Rodez. Cette année, les Ruthénois en pincent encore plus pour le chocolat

Abonnés
  • Stéphane Alary a passé deux mois dans l’arrière-boutique pour préparer Pâques
    Stéphane Alary a passé deux mois dans l’arrière-boutique pour préparer Pâques Centre Presse - José A. Torres
  • Cette année, les Ruthénois en pincent encore plus pour le chocolat
    Cette année, les Ruthénois en pincent encore plus pour le chocolat Centre Presse - José A. Torres
Publié le
JDM

Minés par les restrictions liées à la crise sanitaire, les gens sont nombreux à se faire des petits plaisirs, comme manger du chocolat. Fêtes de Pâques obligent, les occasions ne manquent pas !

Les gens se sont lâchés à Noël et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils ont également envie de se faire plaisir à Pâques", constate Stéphane Alary, l’air ravi. À quelques heures des fêtes de Pâques, sa petite chocolaterie, à l’angle de la place de la Cité, ne désemplit pas. "Certes, à la veille des fêtes de Pâques, c’est un peu normal, analyse celui qui a repris l’affaire à la suite de ses parents. Mais, avec la crise sanitaire en toile de fond, les ventes de chocolat explosent. Frustrés par toutes ces privations, les gens ne ratent pas une occasion de se faire plaisir. Manger du chocolat en est une. Et en plus, c’est bien connu, manger du chocolat c’est bon pour le moral", ajoute-t-il.

Les grosses pièces ont la côte

"Manger du chocolat, c’est bon tout court", coupe une cliente en se délectant d’un énième échantillon. "Difficile de choisir", se défend-elle avant d’opter définitivement pour le traditionnel œuf de Pâques en chocolat noir.

"Cette année, les grosses pièces ont la côte", souligne à ce propos le chocolatier ruthénois en soulevant difficilement un œuf joliment décoré et pesant plusieurs kilos. L’un des rares à ne pas avoir encore trouvé preneur. Car, une fois n’est pas coutume, à quelques heures du tocsin pascal, les vitrines de la petite chocolaterie commencent à sonner creux.

Pas de quoi inquiéter Stéphane Alary pour autant. Deux mois déjà que le chocolatier consacre tout sont temps à la préparation des œufs de Pâques dans l’arrière-boutique de la place de la Cité. "Cela devrait le faire, se rassure-t-il. J’en prépare moins, mais je continue à en préparer chaque jour", indique néanmoins le chocolatier.

Et puis il y a tout les autres produits, dérivés du chocolat, tablettes aux goûts et aux saveurs multiples, plaques avec transfert de photos personnalisées, bonbons, etc. "Ici, on ne fait que du chocolat", précise Stéphane Alary pour dire que le chocolat est l’élément essentiel "et unique" de son activité. Car en reprenant seul l’affaire familiale le jeune homme a fait le choix de délaisser la partie boulangerie-pâtisserie de ses parents pour ne se consacrer qu’à l’élaboration de chocolats "et des glaces artisanales en été".

Coccinelles et hérissons

"C’est mon métier, précise-t-il. Et seul, je ne pouvais pas mener de front la préparation du pain, des pâtisseries et du chocolat. C’est trop compliqué, alors autant se consacrer à ce que l’on fait de mieux ", confesse-t-il avant d’aller renseigner une nouvelle cliente. Un choix visiblement judicieux au regard des commentaires élogieux laissés sur la page Facebook de la chocolaterie Alary.

À un jet de pierre de là, rue Neuve, c’est la même affluence dans la boutique du chocolatier récoltant Yves Thuriès. Même affluence et même constat de la part de Myriam Lecerf. "Les amateurs de chocolat sont au rendez-vous, comme à Noël", remarque-t-elle entre deux ventes. Les grosses pièces ont aussi la côte chez le franchisé ruthénois. De grosses pièces qui ont pris la forme cette année de paysages montagneux dans lesquels s’ébattent de jolies coccinelles colorées et de délicieux hérissons. Une nouveauté qui semble réunir tous les suffrages. Et ce, tant sur le plan visuel que gustatif.

Une page ne suffirait pas pour dresser la liste des différents chocolatiers ruthénois ainsi que leurs spécialités tant ils sont nombreux et souvent talentueux. Sans compter ceux qui ne consacrent qu’une partie de leur activité à la fabrication de chocolat. Alors le mieux, c’est de tous les essayer. Et pour cela nul besoin de se presser, car l’activité étant qualifiée d’alimentaire, elle n’est, du fait, pas soumise aux mesures de confinement…

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
L'immobilier à Rodez

450000 €

En exclusivité chez IMMO DE FRANCE, venez vite découvrir cet opportunité d'[...]

Toutes les annonces immobilières de Rodez
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?