Rodez : les occupants de Station A s'inquiètent pour leur avenir

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Suite à notre dossier paru samedi 25 septembre, des occupants de Station A ont souhaité prendre la parole.

Sans vouloir se faire les porte-parole des autres utilisateurs du tiers-lieu de la rue Eugène-Loup, des occupants de Station A ont souhaité s'exprimer suite à notre dossier paru samedi 25 septembre. Pour rappel, le président du Département, Arnaud Viala a confirmé un rapprochement entre la ville de Rodez dans l'optique d'une possible vente.

Les mots " d'incompréhension ", mais également de " manque d'écoute " ou encore de " mépris " reviennent souvent dans la bouche de ceux qui ont pris la parole afin d'exprimer " la position de ceux qui occupent ce lieu pour travailler ". 

" Nous nous impliquons pour faire vivre ce lieu et le concept depuis des années, plaide Anne Garibal, énergéticienne et qui a développé le pôle bien-être autour d'autres locataires de Station A. Nous nous sommes approprié ce lieu, nous lui avons redonné vie.  Je ne comprends pas comment des élus peuvent ignorer cela et tout balayer d'un revers de la main. Des projets sont à venir ".   

Travail important

Anne Garibal anticipe déjà " une perte de son activité. Rodez est une ville dynamique avec une demande importante ". " Nous avons fait vivre l'ancien haras, poursuit-elle. Résultat : nous avons organisé des dizaines et des dizaines de manifestations tout cet été, le restaurant La Prairie a fait le plein. Tout cela est le fruit d'un travail très important de tous. "

Un autre occupant du tiers-lieu, Arnaud Mirabel, architecte paysagiste, regrette également de " ne pas avoir été entendu par les élus. Ce tiers-lieu correspond à un véritable besoin des entrepreneurs qui y résident ". 

" À ce jour, le bilan est tout à fait positif, explique une résidente, qui a préféré rester anonyme. Je pense que le public est également satisfait. Il y a une belle énergie, des valeurs positives, d'entraide entre les résidents. Aujourd'hui, nous sommes dans l'attente. "

Publication Facebook

Dans une publication Facebook datée du jeudi 30 septembre, les responsables du tiers-lieu se sont étonnés " des déclarations " du président du conseil département, " remettant entre les seules mains de Christian Teyssèdre, maire de Rodez l'avenir de Station A ".

" Nous avons été encore plus surpris par le fait que le futur acquéreur ne fasse pas une seule fois mention des 78 occupants et donc des 78 emplois qui y sont liés ", poursuivent-ils. " Pour le moment l'heure n'est pas encore à la mobilisation, car nous souhaitons maintenir une main tendue et travailler avec toutes les collectivités ".

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