Meurtre de Justine Vayrac originaire du Lot : les causes de la mort et les résultats de l'analyse toxicologique révélés

  • Le corps de la jeune femme a été retrouvé enseveli non loin du domicile du présumé meurtrier.
    Le corps de la jeune femme a été retrouvé enseveli non loin du domicile du présumé meurtrier. Photo Instagram - Justine Veyrac
Publié le , mis à jour

Près de deux mois après la mort de Justine Vayrac, cette jeune femme originaire du Lot âgée de 20 ans, tuée dans la soirée du 22 au 23 octobre alors qu'elle passait la soirée dans une discothèque à Brive, le parquet de Limoges révèlent les résultats de l'autopsie. 

Justine Vayrac, une jeune maman originaire du Lot, a été tuée dans la nuit de samedi 22 à dimanche 23 octobre 2022 après être sortie en boîte de nuit à Brive (Corrèze). Le principal suspect, un agriculteur de 21 ans qui est la dernière personne à avoir été vue avec Justine, a avoué le meurtre aux enquêteurs lors de sa garde à vue quelques jours plus tard. Le corps de la jeune femme avait été retrouvé enseveli près du domicile du mis en cause à Beynat, près de Brive, fin octobre.

Violée et étranglée

Le 28 novembre dernier, les premiers éléments de l'autopsie révélaient que Justine Vayrac avait été violée le soir de sa mort. Elle avait également conclu à une mort par étranglement, quelques jours après la découverte du corps mettant à mal la défense de Lucas L. Pour rappel, il nie l’avoir violée. Selon les informations révélées par nos confrères de La Montagne ce jeudi 8 décembre, "l'examen du corps a révélé la présence d'hématome au niveau du col de l'utérus "compatible avec un viol", comme le confirme le procureur de la République de Limoges.

Aussi, la défense du présumé meurtrier de la jeune femme est à nouveau mise à mal. Toujours selon nos confrères, l'autopsie démontre "un déchaînement de violence mettant en évidence une fracture du nez, plusieurs plaies contuses de la face, plaie profonde du nez à la mâchoire gauche, un hématome au niveau du sein gauche, une fracture du larynx et un sillon de pendaison complet, correspondant au lien entourant le cou de la victime."

La version du suspect mise à mal

D'après les premières constatations, le corps de Justine Vayrac présentait une "pluralité de coups au niveau de la face dont au moins un avec une arme contondante", comme l'avait expliqué le procureur de Limoges, ce qui contredisait déjà la version initiale de Lucas L. lors de sa garde à vue.

La victime n'a pas été droguée

En revanche, les résultats de l'analyse toxicologique ont révélé que la jeune femme n'a pas été droguée. Il y avait la présence d'un médicament, en lien avec un posologie prescrite à la victime et d'alcool. "En revanche, il n'a été trouvé aucune trace de "produits exogènes".  

Mis en examen pour séquestration, viol et meurtre

Pour rappel, le principal suspect est mis en examen pour séquestration, viol et meurtre. Il a été placé en détention provisoire. Il risque la réclusion criminelle à perpétuité.

Le rappel des faits

La victime avait disparu dans la nuit du 22 au 23 octobre, en Corrèze, à Brive-la-Gaillarde en Corrèze, et avait été retrouvée morte le 27 octobre. Elle avait disparu au cours d'une soirée en discothèque avec des amis.

Très vite, l'enquête s'était accélérée. Et un agriculteur âgé de 21 ans, principal suspect dans cette affaire, avait été placé en garde à vue deux jours plus tard. Il avait fini par avouer le meurtre de la jeune femme et a été mis en examen puis incarcéré. Il avait été placé en garde à vue dès le mardi 25 octobre. Le procureur de la République avait alors expliqué qu'il avait été confronté à plusieurs éléments, notamment des traces de sang retrouvés à son domicile et dans sa voiture. De plus, le sac à main de Justine, calciné, avait été également découvert près de son domicile.

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