Marché de Rodez : la Maison Cavalier est très à cheval sur la fouace

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  • Depuis quatre générations, la Maison Cavalier fait vivre la fouace de Campagnac. Une institution. Une délectation.
    Depuis quatre générations, la Maison Cavalier fait vivre la fouace de Campagnac. Une institution. Une délectation. O.C.
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Olivier Courtil

La Maison Cavalier propose la fameuse fouace de Campagnac. À déguster sans modération, samedi sur le marché, place d’Estaing.

Derrière la cathédrale, le stand de la Maison Cavalier semble s’y accrocher chaque samedi. Il faut reconnaître que la fouace de Campagnac est sacrée. Depuis quatre générations, la famille Cavalier s’y consacre avec foi et ardeur. L’histoire gourmande a débuté avec Gabriel Cavalier, né à Saint-Saturnin-de-Lenne, avant de migrer dans le village voisin de Campagnac.

Cette fameuse fouace est née il y a près d’un siècle, entre ses mains pétries de talent. La recette comme toutes bonnes spécialités de la vie d’antan, à l’image du gâteau à la broche et à l’époque des campagnes, reste évidemment secrète. Le tour de main est forcément fait maison. La famille Cavalier, les deux fils Jean-Gabriel et Michel depuis 1995, a su le préserver pour aujourd’hui, à leur tour, faire œuvre de transmission.

En effet, la relève est assurée (et bientôt effective) avec Marion, leur fille, et Anthony, le fils, actuellement aux fourneaux avec Michel, pour donner vie à l’incontournable fouace de Campagnac qui arpente les marchés Aveyronnais jusqu’à celui de Bercy, à Paris, depuis une double décennie. Au point aujourd’hui que la fouace est devenue un synonyme de ce village. Viviane Cavalier se souvient du record de la plus grande fouace en 1993, de plus de 120 kg, à déguster sans modération mais avec appétit ! Le temps passe et l’institution demeure. "C’est une fierté, on essaie de garder cette renommée en ne faisant pas n’importe quoi. On reste à taille humaine et on respecte la tradition", résume Viviane Cavalier. Quatorze personnes font vivre cette boulangerie et pâtisserie qui dispose de trois points de vente dans son berceau : Campagnac évidemment, Saint-Geniez, la capitale marmotte, et Saint-Saturnin-de-Lenne car il ne faut jamais oublier son voisin et savoir d’où l’on vient.

Ce savoir-faire permet à la Maison Cavalier de perpétuer le bon goût artisanal à travers les marchés hebdomadaires (d’Aumont-Aubrac à Naucelle en passant par Sévérac, Millau, etc.) d’où provient la grande partie de son chiffre d’affaires. Une fouace que pourront d’ailleurs déguster lors de leur périple, les participants à la route du Sel cet été.

Outre cette pâtisserie, dans la nécessité de se diversifier et pour apporter du service, on peut aussi goûter à des viennoiseries et des plaisirs salés comme l’excellent roulé au fromage. Là encore sans modération.

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