Tour de France féminin : au revoir l’Aveyron, bonjour le Tarn

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    Au revoir l’Aveyron, bonjour le Tarn
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Mathis Fessard

Après son arrivée à Rodez, mercredi 26 juillet, le peloton s’élancera d’Onet, jeudi 27 juillet, en direction d’Albi.

La parenthèse enchantée du Tour de France féminin en Aveyron prendra fin jeudi 27 juillet après-midi. Ce sera aux alentours de 16 h 15, lorsque les premières coureuses quitteront Najac par la D47, pour franchir la frontière avec le Tarn-et-Garonne avant de filer, à peine trois bornes plus tard, vers le Tarn, département où sera jugée la victoire de cette cinquième étape. Mais avant de prendre la direction d’Albi, le peloton devra une nouvelle fois affronter pendant 80 kilomètres les routes vallonnées de notre département.

Et même si cela s’annonce "bien plus simple" sur le papier que l’étape Cahors-Rodez, comme le déclarait hier dans nos colonnes la cycliste ruthénoise Pauline Sabin-Teyssèdre, nous n’aurons pas non plus affaire à une étape de transition toute plate, comme le sera celle de demain entre Albi et Blagnac. Non, ce jeudi, les cyclistes devront tout de même s’employer pour gravir les 1732 mètres de dénivelé positif et les trois cols répertoriés au classement de la montagne au programme. La côte de Najac (2,1 km à 7,4 %) précédera les côtes tarnaises de Laguépie (1,5 km à 9 %) et de Monestiés (1,6 km à 6,4 %).

Après l’incroyable raté de mercredi, le peloton doit se rattraper

Au vu du scénario difficilement prévisible de la veille, avec une victoire en solitaire de Yara Kastelijn, revenant ainsi au septième rang du classement général, avec pile une minute de retard sur l’actuelle porteuse du maillot jaune, Lotte Kopecky, on ne va pas forcément se livrer au jeu des pronostics du jour. D’autant qu’avec un tel parcours, le finish peut se jouer de diverses manières.

À commencer par le sprint, si les équipes des spécialistes de l’exercice parviennent à contrôler la course. En clair, si l’improbable scénario de la veille ne se reproduit pas. Mais au regard de la colère de certaines cyclistes à l’arrivée, dont celle à peine dissimulée par la deuxième du jour, championne des Pays-Bas, Demi Vollering, pas sûr que le peloton se fasse avoir une deuxième fois consécutive.

"Je peux comprendre sa déception de finir deuxième, car on veut toujours remporter des étapes sur le Tour de France. Mais elle va rester concentrée sur l’objectif principal de l’équipe, qui est de gagner le Tour", racontait sa partenaire et leader, Lotte Kopecky, après la course. Ce jeudi, le profil ne correspond pas aux deux femmes, qui devraient tout donc tout donner pour emmener leur coéquipière néerlandaise Lorena Wiebes sur un plateau vers la victoire, comme mardi à Montignac-Lascaux, où elle s’était adjugé le premier sprint massif de l’édition.

Reste à savoir maintenant si certaines équipes ont trouvé de l’inspiration hier, pour tenter de contrecarrer les plans de l’armada de la maillot jaune en partant de loin et en résistant pendant plusieurs heures à la pression de l’arrière. Une Française comme Audrey Cordon-Ragot, longtemps à l’avant lors de la 4e étape, pourrait en tout cas en avoir l’idée. Et ainsi rapporter au clan tricolore sa première victoire du Tour ? Réponse en fin d’après-midi.

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