Guerre Israël-Hamas : 1 million de déplacés, 10 000 blessés, plus de 3 000 morts... Les chiffres, une semaine après l'escalade du conflit

  • Les bombardements sur Gaza se poursuivent, la moitié de la population fuit vers le sud.
    Les bombardements sur Gaza se poursuivent, la moitié de la population fuit vers le sud. MAXPPP - MOHAMMED SABER
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La moitié de la population du nord de Gaza, plus de 1,1 million de civils, seraient en train de fuir vers le sud dans "un déplacement massif" observé par l'Onu.

Alors qu'une offensive terrestre de l'armée israélienne pourrait être imminente sur la bande de Gaza, les civils sont sommés d'évacuer vers le sud pour ne pas être piégés dans les représailles. Depuis les attaques du Hamas, orchestrées samedi 7 octobre 2023, et les répliques via des bombardements d'Israël les jours qui ont suivi, plus de 1,1 million de personnes ont été déplacées en l'espace d'une semaine dans la bande de Gaza, a communiqué l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens.

Cela concerne essentiellement les Gazaouis qui vivent dans le nord du territoire. Israël a largué des tracts qui ont plu du ciel pour dire aux habitants de fuir, et la pression internationale quant au sort des civils semble retarder l'assaut armé en préparation. Dans cette zone de Gaza, on compte 2,4 millions d'habitants. Près de la moitié, donc, s'empresse de fuir vers le sud, un "déplacement massif" constaté par l'Onu.

Le bilan humain ne cesse de s'alourdir

Israël a juré d'anéantir le mouvement islamiste palestinien, maître de Gaza depuis 2007, après les attaques menées le week-end dernier par des commandos infiltrés dans le sud d'Israël qui ont coûté la vie à 1 300 Israéliens, civils pour la plupart. L'armée israélienne a déclaré qu'au moins 279 de ses soldats ont été tués depuis le 7 octobre.

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Des équipes médico-légales militaires en Israël ont examiné les corps des victimes de l'attaque menée par le Hamas et font état de nombreux signes de torture, de viol et d'autres crimes, ont déclaré des officiers samedi. Environ 1 300 corps ont été transportés sur une base militaire à Ramla, dans le centre d'Israël, où des équipes spécialisées procèdent à des vérifications médico-légales afin de déterminer l'identité des personnes décédées et les circonstances de leur mort.

Au moins 120 otages ont été capturés par les hommes du Hamas et conduits dans la bande de Gaza. Depuis, les forces israéliennes ont établi un siège total de l'enclave, où habitent 2,4 millions de Palestiniens, qui subissent des vagues de frappes aériennes sans précédent. Le bilan est, ce dimanche 15 octobre, de 2 329 morts et près 9 714 blessés, selon les autorités de Gaza.

Samedi, l'Onu annonçait que 1 300 bâtiments avaient été détruits en l'espace d'une semaine par les frappes de représailles à Gaza.

Un journaliste tué à la frontière avec le Liban

Des victimes et de nombreux dégâts ne sont pas à exclure à la frontière entre Israël et le Liban, alors que des tirs ont été lancés des deux côtés. Tsahal a annoncé le décès d'un civil israélien lors de ces échanges et de plusieurs blessés. Aussi, une zone de quatre kilomètres depuis la frontière a désormais été fermée aux civils.

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Au niveau de cette frontière, des journalistes issus de plusieurs médias différents ont été la cible d'une frappe de missile, vendredi 13 octobre 2023. Au moins trois ont été blessés, et le caméraman de l'agence Reuters, Issam Abdullah, a perdu la vie.

With a broken heart I report that my friend the photographer for @Reuters Issam Abdullah has been killed by Israeli shelling of South #Lebanon.
This is the last video posted by Issam.
My deepest condolences to his family and friends. https://t.co/9IikVBcAyF

— Fadi Mansour فادي منصور (@FadiMansour77) October 13, 2023

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