Attaque du Hamas contre Israël : ce que l'on sait des victimes et des personnes portées disparues françaises ?

Alors qu'Emmanuel Macron, dans son allocution télévisée du jeudi 12 octobre 2023 soir, a annoncé qu'au moins 15 ressortissants français avaient trouvé la mort dans l'attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre dernier, ce 14 octobre en soirée, le quai d'Orsay a annoncé que le bilan des ressortissants français tués s’est encore alourdi avec 17 morts et 15 disparus.

Au moins 1 300 Israéliens, pour la plupart des civils, ont été tués depuis le 7 octobre. Environ 1 900 Palestiniens, parmi lesquels de nombreux civils, dont 614 enfants, selon les autorités locales, ont péri dans la bande de Gaza.

Voilà ce que l'on sait des victimes et disparus français à ce jour.

Trois soldats tués

Valentin Ghnassia, originaire de Montpellier. Il effectuait son service militaire en Israël. Il allait fêter ses 23 ans. Selon nos confrères de Midi Libre, il a perdu la vie alors qu'il était engagé pour libérer le kibboutz Be'eri, situé à 4 km de la bande de Gaza, théâtre d'un effroyable massacre de dizaines de civils.

Binyamin Loeb, originaire de Yerres (Essonne). Il a trouvé la mort alors qu'il combattait pour l'armée israélienne, a annoncé sa maman Judith Loeb, jointe par l'AFP au téléphone, une information reprise par France Bleu. "Mon fils devait finir son service militaire dans deux mois, rentrer à la maison et reprendre ses études d'informatique".

Nathan Liard, 20 ans, est enterré depuis mercredi dans le cimetière militaire de Netanya, au Nord de Tel-Aviv. Il a été tué dans les premières heures de l'attaque du Hamas.

Les victimes du festival de musique

Avidan Torgeman, 26 ans, originaire de Bordeaux. Ce franco-israélien fait partie des 250 personnes tuées samedi 7 octobre 2023 lors du festival de musique "Tribe of Nova", près de la frontière avec la bande de Gaza. 

Dan Benhamou, 25 ans, originaire de Marseille. Ce jeune franco-israélien a perdu la vie aussi pendant le festival. Il vivait en Israël depuis l'âge de cinq ans avec ses parents. Il était directeur commercial d'une chaîne de magasins de lunettes. 

Marc Perez, 51 ans, né en Israël. Comme le rapporte encore France Bleu, ce Français a été tué en voulant sauver sa fille âgée de 20 ans qui l'a appelé alors qu'elle participait au festival pris pour cible par le Hamas. Si sa fille a réussi à s'enfuir du lieu de l'attaque, son père ne s'en n'est pas sorti. 

Sigal Levy, 30 ans. Sa mère a indiqué que sa fille a été tuée dès qu'elle est entrée dans l'enceinte du festival, auprès de France Télévisions. La jeune femme, assistante sociale, devait se marier en janvier 2024.

Naomie Bikhar, 23 ans, figure aussi parmi les victimes du massacre de la rave party, selon Ouest France. Esthéticienne qui a grandi à Créteil (Val-de-Marne), la jeune femme était partie en Israël pour rejoindre son petit ami, avec qui elle allait se marier.

Les disparus

Céline Ben David Nagar, 32 ans. Elle participait aussi au festival. Née à Lyon, cette responsable d'un cabinet d'avocats est maman d'un bébé de six mois, Ellie. Son mari, Ido Nagar, pense qu'elle a été "kidnappée" par le Hamas et "probablement emmenée à Gaza", a-t-il expliqué à France Bleu.

Eitan, 12 ans, et son père Ohad, 49 ans. Ces deux franco-israélien ont disparu dans l'attaque du kibboutz de Nir Oz, frontalier de la bande de Gaza. Âgé de 12 ans et demi, l'adolescent vit avec sa famille à seulement quelques centaines de mètres de la bande de Gaza. Il a été enlevé le 7 octobre à moto par des terroristes du Hamas, selon sa tante Ayala Yahalomi. Elle affirme qu’Ohad, le père d’Eitan, est lui aussi porté disparu.

Noya, 13 ans, est aussi portée disparue avec sa grand-mère, Carmela, 80 ans, indique Le Figaro . La mère de Noya a  indiqué que sa fille était allée dormir chez sa grand-mère dans le kibboutz voisin de Nir Oz.

Yaffa Adar, 85 ans, aurait également été enlevée par le Hamas, à bord de ce qui semble être une voiturette de golf, la vidéo de son rapt ayant été partagée de nombreuses fois sur les réseaux sociaux, a relayé l’AFP. Des propos repris par Ouest France.