Rodez : un nouvel office de tourisme... pour un "nouveau" tourisme

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  • Un nouvel écrin pour l’OT.
    Un nouvel écrin pour l’OT.
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Centre Presse Aveyron

Le nouvel office de tourisme de Rodez agglo a été inauguré hier en présence de nombreux acteurs du tourisme local.

C’est donc une nouvelle page qui s’est tournée ce jeudi avec l’inauguration officielle du "nouvel" office de tourisme, installé désormais au rez-de-chaussée du musée Fenaille. Prémices d’un "nouveau" tourisme ? Possible. En tout cas, hier, l’heure était plus à la projection vers le futur qu’au passé, si ce n’est le clin d’œil adressé par Régine Taussat, présidente de l’Office de tourisme à Rodez agglomération, à l’ancien maire Marc Censi, l’historien Robert Taussat, et la conservatrice Annie Philippon, trois personnalités qui ont fait de ce musée ce qu’il est aujourd’hui. Une perle de l’archéologie et de l’histoire du Rouergue avec notamment ces statues menhirs en vedette. Sans pour autant penser un jour y installer l’Office de tourisme…

"Quelque chose de nouveau et enthousiasmant"

"C’est quelque chose de nouveau et enthousiasmant" s’est réjouit Aurélien Pierre le directeur du musée Fenaille, lors de l’inauguration du "nouvel" OT. Soulignant ainsi la nouveauté de cette organisation dans un musée de France, tout en ne doutant pas de la rapide adaptation des équipes. Équipe de l’Office de tourisme qui, dans les 6 à 8 mois selon les élus, sera entièrement réunie dans le même site après, les travaux réalisés dans une maison jouxtant le musée Fenaille et appelée… la Maison du passé !

"Les activités du tourisme sont en train de muter"

Mais c’est bel et bien vers demain que les discours des différents élus se sont orientés. Comme, ceux du président de l’agglo, Christian Teyssèdre, qui a rappelé devant de nombreux acteurs du tourisme local, le devenir de cette place de la mairie qui accueillera la future halle (imposant au passage à l’Office de tourisme et au musée Fenaille une ambiance de chantier sur la place pendant de nombreux mois dès le début de l’année prochaine).

Il était néanmoins intéressant d’écouter Catherine Sciberras, directrice de l’agence départementale de l’attractivité et du tourisme, invitée pour l’occasion, faire part de son sentiment. "Toutes les activités de tourisme sont en train de muter. Vous pouvez être considéré comme une expérience novatrice", lançait-elle en effet. "On doit ouvrir les portes des Offices de tourisme qui doivent développer la notion d’hospitalité" poursuivait-elle, évoquant l’accueil des étudiants, des saisonniers…

Le palais épiscopal, bientôt nouveau phare touristique

Le tourisme ruthénois pourrait également aborder un nouveau virage avec l’ouverture du palais épiscopal à plus mou moins long terme. "Je ne suis pas dans le secret des plans, mais je crois que le président du Département veut faire quelque chose d’important pour ce palais épiscopal qui sera ouvert au grand public " s’est réjoui Chrsitian Teyssèdre.

Si bien que dans un avenir plus ou moins proche, la cathédrale Notre-Dame, le palais épiscopal, le musée Soulages et le musée Fenaille seront les phares de l’attractivité touristique de la ville. Et l’Office de tourisme, dans un rez-de-chaussée de Fenaille complètement réaménagé et de nouveaux bureaux, en sera sa rampe de lancement.

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Les commentaires (3)
Palourde Il y a 5 mois Le 27/10/2023 à 16:44

Une chose est sure , l'été seront au frais ..

Elopince Il y a 5 mois Le 27/10/2023 à 15:31

« Un nouveau tourisme? » en existait-il un ancien?
Le tourisme en Aveyron est moribond!
L' »estranger » fait peur, inquiète.... Et il (l' estranger) le ressent confusément lors de ses rares incursions en pays Ruthènes. Faire évoluer les mentalités dans l'acceptation de l'autre devrait être la priorité, alors -peut être- ceci contribuerait à séduire: spécialistes, professeurs, dentistes, ophtalmologistes, investisseurs .... a venir s'installer dans notre si belle région.

Larrynautik Il y a 5 mois Le 27/10/2023 à 12:33

Le tourisme ne bénéficie qu'à une poignée de personnes déjà très à l'aise financièrement, coûte des sommes astronomiques au contribuable, et ce sont les populations locales non-aisées qui en feront systématiquement les frais et en supporteront les désagréments (travaux incessants, touristes en bien trop grand nombre et nombreuses incivilités de ceux-ci, impossibilité d'accès à certains services publics (urgences sursaturées notamment), disparition des espaces de stationnement, chasse sans relâche aux sans-abri afin de "donner une meilleure image de la ville" (ou comment déplacer un problème au lieu de le solutionner), et ainsi de suite.

Pendant que nos chantres de l'ultra-libéralisme se gargarisent d'avoir acté la suppression du RSA pour de soi-disant économies qu'ils ne sont même pas capables de calculer car il n'ont fait aucune étude d'impact réelle, ces mêmes chantres déboursent des millions dans des "aménagements touristiques" qu'on nous vend comme "essentiels" pendant que l'aveyronnais lambda se meurt en silence.

Il serait temps que les aveyronnais se réapproprient leur territoire qui est en train de devenir un Disneyland aseptisé, avec toujours moins de lieux de vie, où le "touriste" sacralisé fait sa loi contre le loup, contre les cloches d'église, contre les insectes d'ici, contre la langue occitane, et qui essaient de substituer à notre culture aveyronnaise une culture de pacotille touristique internationalisée. Les habitants de Venise en ont fait la plus amère expérience et ont décidé d'en finir avec cette lubie du tout-tourisme qui fait mourir les villes en en faisant peu à peu des ruines à visiter, puisque devenant peu à peu inhabitables et inabordables.