Football : à quand le rebond à Salles-Curan-Curan ?

Abonnés
  • L'entente Salles-Curan-Curan, après sa relégation de R3 à D1, est aujourd'hui encore toute proche de la zone rouge.
    L'entente Salles-Curan-Curan, après sa relégation de R3 à D1, est aujourd'hui encore toute proche de la zone rouge. CPA - Repro CP
Publié le
Mickaël Nicolas

Après avoir évolué pendant trois saisons au niveau Ligue (R3), le retour dans l’élite départementale est, pour le moment, compliqué avec une toute petite 10e place après sept journées pour l’entente Salles-Curan-Curan.

Sur les bords du lac de Pareloup, les touristes estivaux ont déserté les plages et les campings tandis que les footballeurs locaux poursuivent l’histoire du club. Une histoire faite de haut et de bas. De montée au niveau régional et de retour au niveau départemental tout en gardant son identité. Relégués à l’aube de l’été dernier et de retour donc en D1, les joueurs du président Bastien Monteillet ne s’attendaient certainement pas à galérer autant en cette fin d’année 2023.

"Nous devons être conscients que nous allons jouer le maintien"

Sept rencontres disputées en championnat, dont un revers (3-2) dans le derby à Pont-de-Salars samedi dernier, et seulement cinq petits points. Certes, ils sont toujours hors de la zone de relégation mais seulement à la faveur de la différence de buts. Une relégation, un changement d’entraîneur, quelques départs, quelques arrivées, l’heure est à la reconstruction. Dans la sérénité comme toujours. "Nous sortons d’une saison difficile. Il y a eu quelques nouveaux joueurs, un nouvel entraîneur qui connaît bien la D1 dont le niveau est de bonne facture. Nous ne sommes pas inquiets, ça va se mettre en route. On doit aussi faire face à quelques blessés de début de saison ", constate le président.

Pas de problème d’adaptation pour le coach David Boissonnade, ancien entraîneur de la réserve druelloise et qui, après cinq saisons, a pris la décision de changer d’air et de prendre la succession d’Éric Camara. "J’ai été très bien accueilli. C’est un club parfait pour s’épanouir. Nous sommes au niveau où nous devons être. Il y a une équipe dirigeante jeune qui se donne les moyens pour faire fonctionner le club correctement. Forcément, le groupe est en manque de confiance après la dernière saison. Toutefois, les joueurs sont prêts à rebondir et à prendre du plaisir à un niveau qui correspond davantage aux qualités actuelles du groupe. Même si nous devons être désormais conscients que nous allons jouer le maintien", argumente l’ancien druellois.

"Sur le Lévézou, c’est l’hiver du 1er octobre au 30 avril"

De plus que l’hiver va arriver sur le Lévézou et Dieu sait qu’il est rigoureux dans ce coin. Les Sallecuranais sont rompus aux hivers rudes et à mettre le bleu de chauffe, ce devrait encore être le cas d’après le coach. " Ils sont habitués. Sur le Lévézou, c’est l’hiver du 1er octobre au 30 avril, on s’adapte juste. La météo ne sera pas un souci dans notre saison ", rigole Boissonnade.

L’heure n’est pas à l’affolement du côté de Pareloup, bien au contraire. Le président Monteillet est lui aussi rassurant quant à l’avenir dans l’élite départementale de son équipe fanion, "Nous sommes heureux de notre nouveau coach, il a des principes de jeu qui correspondent au club. Il faut juste le temps que cela prenne, que les joueurs s’adaptent ; d’autant que nous en avons trois ou quatre nouveaux ", explique-t-il. "Il n’y a pas de peur, il faut juste que ça tourne. Moins de blessés et de suspendus, nous ne sommes qu’au tiers du championnat, les joueurs ont conscience des enjeux. Je leur fais confiance, on avance dans le même sens" assurent, en chœur Boissonnade et son président.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?