Montrozier. Les judokas en mal de salle ont remis leurs kimonos à la mairie

  • Quel avenir pour le club de judode Montrozier – Gages ?
    Quel avenir pour le club de judode Montrozier – Gages ?
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CORRESPONDANT

Samedi matin, une importante délégation du club de judokas de Gages a symboliquement remis ses kimonos à la mairie. En réaction au choix de la municipalité de ne pas mettre en œuvre la possibilité de réaliser une salle adaptée. "Cela fait donc désormais 5 ans que nous sollicitons les équipes municipales qui se sont succédé pour la création d’une salle adaptée à la pratique du judo, qui serait accessible à d’autres associations sportives, à l’école, la crèche, le centre de loisir. […] dans l’objectif de se donner toutes les chances pour pérenniser cette activité dans le temps."

Devant cette décision prise par la majorité municipale, le club a donc décidé de cesser son activité. Argumentant également sur les risques encourus par le club. "Le comité départemental nous a annoncé en début de saison que des contrôles aléatoires de conformité allaient être effectués tout au long de l’année. Cette situation nous engage vis-à-vis des pratiquants et engage également le professeur que nous employons. Sans possibilité de s’appuyer sur une réponse à long terme pour l’amélioration de ces conditions, d’un commun accord avec le professeur de judo, nous avons pris la décision d’arrêter l’activité du Judo club de Gages", ont expliqué dans un courrier les responsables du club.

Une décision lourde de conséquence quand on sait que le club compte une cinquantaine de licenciés, des plus jeunes aux moins jeunes. Un club né il y a 7 ans et qui s’était inscrit dans la vie locale, avec quatre séances d’entraînement organisées le lundi, à la sortie de l’école. Samedi toutefois, le maire Laurent Gaffard a reçu la délégation en mairie et a proposé aux parents de fixer un rendez-vous pour échanger sereinement sur le sujet. Pour la municipalité toutefois, ce choix du club est " surprenant".

" Nous nous sommes renseignés sur ces contrôles aléatoires. Il s’agit avant toute chose des affichages de l’assurance de la salle et de la présence d’un professeur de judo diplômé. Nous regrettons d’autant plus cette décision que nous avions même proposé de mettre à disposition le personnel municipal pour installer les tatamis. " Et de préciser que la réalisation d’une telle structure " n’a jamais figuré au programme de notre mandat ".

En attendant la rencontre avec les parents des enfants inscrits au club de judo, la municipalité a publié un message sur sa page Facebook pour expliquer sa position, relatant notamment que " la création d’une infrastructure sportive supplémentaire sur notre commune méritera que l’on prenne le temps de réfléchir sur un projet adapté à la taille de notre commune, dans la concertation avec les différentes associations potentiellement intéressées. "

Un premier pas ?

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