Aveyron : le roquefort Gabriel Coulet primé à Lyon, "une fierté pour l’ensemble de la filière"

  • Le directeur général délégué Jean-Pierre Lauet le président-directeur général Nicolas Marcinkowski.
    Le directeur général délégué Jean-Pierre Lauet le président-directeur général Nicolas Marcinkowski.
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Centre Presse Aveyron

La maison Coulet s'est illustrée en remportant 6 médailles lors du dernier concours international de Lyon.
 

Six médailles dont cinq en or remportées lors du dernier Concours international de Lyon. Voilà pour le palmarès, probant, de la Maison Gabriel Coulet qui repart de la cité des Gones avec la satisfaction du travail accompli. "Au-delà de l’aspect marketing que peut représenter une médaille, c’est un message filière important, une fierté pour nos éleveurs, pour nos collaborateurs sans qui nous ne serions pas là après cinq générations", se félicite le PDG, Nicolas Marcinkowski, à la tête de l’entreprise ancestrale aux côtés de Jean-Pierre et Emmanuel Laur, qui en 2022 ont fêté les 150 ans de la naissance du fondateur, Guilhaume Coulet.

Implantée à Lauras et sur trois autres sites en Aveyron, la maison familiale a bien grandi depuis avec 150 collaborateurs et 90 éleveurs qui permettent de faire rayonner le savoir-faire local bien au-delà de ses bases. Un peu plus de 11 millions de litres de lait transformés tous les ans pour un chiffre d’affaires de 30 M€. Voilà pour les chiffres.

Coller au plus près des attentes des consommateurs, insister sur la qualité et sur le bien-être des membres de la filière ; du producteur au distributeur. Telle pourrait aujourd’hui être la devise de la maison qui séduit jusqu’aux chefs étoilés – Troisgros, Goujon, Bras, Viala – et consacre 20 % de sa production à l’export. Responsable, engagée dans une démarche durable en faveur de l’environnement, du développement durable et de la responsabilité sociale et sociétale, la maison ouvre à ce titre de nouveaux fronts. "Pour améliorer la qualité de vie au travail, nous réfléchissons avec les éleveurs à un service interne de remplacement qui leur permettrait de prendre un week-end, quelques congés, pendant les neuf mois de période de lactation", annonce le PDG. Une nécessité pour rendre ces métiers attractifs auprès des jeunes générations.

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