Train de nuit Paris-Aurillac : de retour après vingt ans de suppression et déjà une locomotive en panne comme pour le Rodez-Paris

  • À l’instar de son homologue de nuit Paris - Rodez, ici en gare de Rodez, le Paris-Aurillac a connu un raté dès son deuxième trajet.
    À l’instar de son homologue de nuit Paris - Rodez, ici en gare de Rodez, le Paris-Aurillac a connu un raté dès son deuxième trajet. Centre Presse Aveyron - HG
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Le retour de la ligne de train Intercités de nuit entre Paris et Aurillac dans le Cantal a été inauguré le 10 décembre. Pour son second trajet, dans la nuit de vendredi 15 à samedi 16 décembre, la locomotive a connu une panne à La Souterraine (Creuse). Un incident qui rappelle les défaillances à répétition sur la ligne de son cousin, l'Intercités de nuit Rodez-Paris. 

De retour, vingt ans après sa suppression. L’inauguration en grande pompe de la ligne du train de nuit Paris-Aurillac a eu lieu ce dimanche 10 décembre en gare d'Austerlitz, avec un premier train parti sous le regard du ministre des Transports Clément Beaune et des responsables de la SNCF.

Selon un communiqué de la SNCF, ce train de nuit couplé avec celui pour Rodez, qui part de Paris à 19h27, pour une arrivée à Aurillac à 7h30 contre un départ d’Aurillac à 22h42 pour une arrivée à Paris à 8h31, dessert les gares de Saint-Denis-Près-Martel, Bretenoux-Biars (Lot) et Laroquebrou (dans le Cantal).

Déjà un couac

C’est "une grosse accélération", avait commenté Clément Beaune, au départ du premier trajet d'inauguration alors que la France vise 10 lignes de nuit d’ici la fin de la décennie, selon un plan lancé en 2021. 

De son côté, Jean Castex, l’ancien Premier ministre qui avait promis le retour de cette ligne vers le Cantal, présent lui aussi le dimanche 10 décembre pour voir partir l’Intercités composé pour partie de couchettes, avait ajouté "j’y crois".

Mais un couac est venu ternir ce retour des trajets nocturnes dans le Cantal dès le deuxième à bord de l’Intercités de nuit 3789, dans la nuit de vendredi 15 à samedi 16 décembre.

Passagers en galère de 22h30 à 5 h00

Tombée en panne vers 22h30, pour une surtension, la locomotive a terminé son voyage à La Souterraine dans la Creuse, alors les passagers pour Brive-la-Gaillarde (Corrèze) et Aurillac ont dû poursuivre leur trajet à bord de cinq cars venus les chercher en pleine nuit. 

Peu après 5 h, les voyageurs poursuivant leur route vers la préfecture du Cantal, ont pu remonter à Brive-la-Gaillarde... à bord de l’Intercités de nuit 3789, finalement récupéré à la Souterraine par une autre locomotive. 

Si le convoi est arrivé dans la cité aurillacoise à 7h30, l'horaire initial affiché sur le titre de transport, les passagers se seraient quant à eux abstenus d'acheter un billet pour une nuit blanche. 

Locomotive en panne comme pour le Rodez-Paris

Ce périple dès le deuxième trajet nocturne entre Paris et Aurillac, après vingt ans de suppression, fait largement écho aux défaillances de l'Intercités de nuit Rodez - Paris à l'arrêt la première semaine de ce mois de décembre 2023, en raison, là aussi, d'une locomotive défectueuse. Depuis le 1er juillet, la ligne a ainsi enregistré plus de 40 suppressions de trains. 

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