Coupe de France. Rodez - Monaco : Aymen Abdennour, symbole d’un exploit en 2023 lors de l'élimination des Monégasques en 32es de finale

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  • Abdennour, à droite, à côté de l'ex-capitaine Boissier après la qualification à Monaco en 2023.
    Abdennour, à droite, à côté de l'ex-capitaine Boissier après la qualification à Monaco en 2023. Centre Presse Aveyron - Jean-Louis Bories
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Le défenseur central tunisien aujourd'hui reparti dans son pays, resté un an sur le Piton, a laissé quasiment comme seule trace une énorme prestation en terre monégasque en coupe la saison dernière lorsque Rodez avait éliminé Monaco en 32es de finale !

Dans les esprits aveyronnais, il ne reste que peu de souvenirs du passage d’Aymen Abdennour à Rodez. L’exploit en 32es de finale à Monaco du début d’année dernière est sûrement le plus beau. Très peu utilisée en championnat (six titularisations), la recrue phare de l’été avait alors brillé sur cette pelouse de Louis-II qu’il connaît tant. Celle sur laquelle, cette fois en tant que Monégasque, il avait vécu ses "plus beaux moments en carrière" comme il nous le confiait à l’époque, avec en point d’orgue un quart de Ligue des champions.

"C’était un match spécial pour lui, donc c’était humainement logique pour moi de le faire jouer. Et même s’il n’avait jamais joué de la saison avant, je l’aurais quand même fait jouer à Monaco. Ça s’appelle le respect. Je savais qu’il allait performer ce jour-là", raconte aujourd’hui son ex-entraîneur, Didier Santini.

"Quand tu as joué toute ta vie en coupe d’Europe et que tu arrives en Ligue 2…"

Ce soir de janvier 2023, le défenseur expérimenté, également passé par Marseille ou Valence, permettait au Raf d’arracher les tirs au but grâce à une frappe pleine de hargne à la 80e minute, avant de parfaitement lancer la séance, en transformant la première tentative aveyronnaise. La qualif’ en poche, en grande partie grâce à lui : Aymen Abdennour n’a pas manqué son retour en Principauté.

Si le Tunisien, aujourd’hui reparti dans son pays natal, a vécu une soirée de rêve à Louis-II, on ne peut en revanche pas en dire autant de son aventure globale en Aveyron… Parfois blessé, parfois laissé de côté, malgré des performances plutôt intéressantes lorsqu’il était sur le pré, il n’a jamais vraiment réussi à s’adapter à l’environnement sang et or. "Quand tu as joué toute ta vie en coupe d’Europe et que tu arrives en Ligue 2 à un certain âge, ce n’est jamais évident. C’est comme si tu demandais à un pilote de Formule 1 de conduire une voiture qui avance à 20 ou 30 km/h de moins. Tout est différent : les installations, les infrastructures. L’adaptation a été compliquée. Il a aussi été blessé à des moments où il était bien. Et puis, j’ai dû faire des choix d’entraîneur", explique Santini.

Malgré tout, l’entraîneur rouergat conserve de bons souvenirs de l’homme qu’il est : "Dans les deux derniers mois où il jouait très, très peu, sa personnalité n’a jamais été négative. Il a compris les choses. C’est une très belle personne, qui a fait son job et qui est parti en très bons termes avec me club."

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