Disparition d'Emile : "on n'est plus dans la recherche de l'enfant vivant", l'enquête entre dans une nouvelle phase

  • Cela fait presque trois semaines que le petit Emile est introuvable. Cela fait presque trois semaines que le petit Emile est introuvable.
    Cela fait presque trois semaines que le petit Emile est introuvable.
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L'espoir de retrouver le petit Emile vivant s'amenuise.

Cela va presque faire trois semaines que le petit Emile, âgé de 2 ans et demi, a disparu du hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) après avoir potentiellement échappé à la vigilance de ses grands-parents. Aucune trace de l'enfant ne semble avoir été découverte par les enquêteurs.

De nouveaux moyens sont déployés pour relancer l'enquête, notamment des équipes cynophiles avec des chiens spécialisés en recherche de restes humains et de cadavres, issus du Groupe national d'investigation de la gendarmerie. Un drone spécialisé de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie national, capable de détecter des émissions de chaleurs liées à un corps sans vie, est également déployé.

Dans une interview accordée à RTL, l'ancien directeur de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, François Daoust, affirme qu'on "n'est plus dans la recherche de l'enfant vivant, qui était la première phase". À présent, "les enquêteurs espèrent retrouver au moins un petit corps ou des restes d'un corps".

"Les enquêteurs ont une pression énorme"

Lors des premières semaines de l'enquête, 97 hectares ont été ratissés pour fouiller de fond en comble le village du Vernet et ses alentours. La recherche de corps s'effectue à présent dans un rayon de 5 kilomètres autour de la maison des grands-parents d'Emile. D'après François Daoust, "c'est la zone de marche de terrain accidenté, possible pour un petit garçon de 2 ans. Au-delà, ce n'est qu'hypothétique". 

Les forces de l'ordre s'attellent toujours à analyser les 1 600 appels reçus après la diffusion de l'appel à témoins du petit Emile. Le procureur de la République de Digne-les-Bains, Rémy Avon, avait évoqué "une masse considérable d'éléments collectés", qui vont certainement prendre du temps à traiter. 

Selon François Daoust, il y a un "infime" espoir de retrouver l'enfant en cas d'enlèvement d'opportunité. Mais pour l'heure, comme au début de l'enquête, aucune piste ne semble privilégiée ni écartée.

"Les enquêteurs ont une pression énorme, maintenant que les battues sont achevées, parce qu’il s’agit d’un enfant, et que tout repose sur eux", relève un commissaire de la police judiciaire spécialiste des enquêtes criminelles, auprès de Midi Libre. Si on doit mener plusieurs axes d’enquête de front, on ne va pas non plus mettre tous les moyens sur tous les axes, on priorise, on répartit dans le temps."

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