"On ne désespère pas de gagner" : la Gageoise Axelle Berthoumieu évoque ses objectifs avec Blagnac, en championnat de rugby féminin, dont la saison vient de commencer

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  • Axelle Berthoumieu attend de reprendre la compétition avec Blagnac.
    Axelle Berthoumieu attend de reprendre la compétition avec Blagnac. Blagnac rugby
Publié le , mis à jour

Même si elle commence la saison blessée, la Gageoise de 23 ans espère bien être sacrée championne de France avec Blagnac, qui reste sur trois défaites en finale d'Elite 1.

On vous avait quitté sur une blessure au larynx avec l'équipe de France. Pouvez-vous nous donner de vos nouvelles ?

Je dois reprendre l'entraînement lundi prochain (le 27 novembre, NDLR). Je dois encore avoir le feu vert du médecin mais normalement, c'est la fin. Je me suis blessée lors du match contre la Nouvelle-Zélande (ce match du 21 octobre était au programme de la compétition Women XV). Sur un placage, j'ai reçu un gros impact dans la gorge, en me prenant l'épaule ou la tête d'une adversaire, je ne m'en suis pas bien rendu compte. Sur le coup, j'ai eu du mal à respirer et j'ai eu des problèmes dans la modulation de ma voix. Le cartilage du larynx s'est déplacé, ce qui fait que j'ai eu du mal à déglutir et à parler fort pendant quelques jours. J'ai eu de la chance que ce ne soit pas plus grave.

Blagnac, votre club, s'est imposé lors de la première journée d'Elite féminine, contre Lyon (22-17) samedi 18 novembre. Comment vivez-vous le fait d'assister au début de saison sans jouer ?

Je suis un peu frustrée. D'autant que cela se joue seulement à quelques jours sur le fait que je puisse participer au match contre Grenoble (samedi 25 novembre). Mais il vaut mieux être sûr que tout va bien plutôt que de prendre des risques inutiles.

Blagnac a perdu les trois dernières finales de championnat de France, face à trois adversaires différents. L'objectif de la saison est-il de remporter enfin le titre ?

On essaie de construire un groupe fort, qui a en confiance en lui et qui est capable de finir en beauté. Avec ces trois finales, on peut se dire qu'il y a une malédiction à Blagnac, mais on ne se désespère pas de gagner. On n’en est pas loin du tout. Quand on arrive en finale, cela veut dire qu'on en a le potentiel et qu'on a fait une super saison.

À titre individuel, vous êtes-vous fixé des axes de progression ?

Je compte bosser aux deux postes auquel j'évolue, en tant que troisième ligne aile et troisième ligne centre. J'ai des objectifs de progression technique et physique, notamment le fait d'améliorer ma vitesse.

Après avoir pris part aux deux derniers Tournois des 6 nations et au Women XV, vous pouvez aussi espérer continuer votre histoire avec l'équipe de France...

On n'est jamais installé dans le groupe France, mais je suis en train de gagner ma place, d'avoir la confiance des coaches. Être titulaire face aux Blacks, cela fait énormément plaisir.

Au-delà de cette saison, il y a aussi l'objectif de prendre part à la coupe du monde 2025, car je n'ai pas été sélectionnée pour la précédente édition, l'an dernier. Ce serait un rêve d'y participer. Et le mieux serait évidemment d'être champion du monde en Angleterre, après avoir battu les Anglaises en finale !

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