Directrice d'école agressée à Rodez : le père de famille jugé ce vendredi après-midi

  • Le rassemblement de soutien devant l'école Flaugergues a réuni 150 personnes, ce jeudi 8 mars.
    Le rassemblement de soutien devant l'école Flaugergues a réuni 150 personnes, ce jeudi 8 mars. Centre Presse Aveyron - José A. Torres
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Il doit être présenté en comparution immédiate ce vendredi 8 mars, à 14 heures.

Le prévenu connu des services de police

Auteur présumé d'une agression sur la directrice d'école de Flaugergues lundi 4 mars au soir, le père de famille ruthénois doit être présenté en comparution immédiate ce vendredi 8 mars au tribunal de Rodez. Le procès doit débuter à 14 heures. Le prévenu, déjà connu de la justice selon nos informations, a été placé en garde à vue mardi 5 mars, au lendemain des faits. Elle a duré 48 heures avant son placement en détention provisoire, ce jeudi 7 mars. Si la qualification des faits n'est pas encore connue, l'homme risque plusieurs années de prison. Comme il est de droit, il pourra demander un délai pour préparer sa défense, le tribunal statuerait alors sur sa personnalité et si, oui ou non, il décidait de le relâcher dans l'attente de son jugement.

L'indignation à Rodez et ailleurs

En attendant, c'est peu dire que l'agression a suscité l'indignation à Rodez et ailleurs. Syndicats, politiques, parents d'élèves, anonymes... nombreux ont dénoncé les faits de lundi où, selon plusieurs sources, l'homme accompagné de son fils avait attendu la directrice à la sortie de l'école avant de l'insulter puis de lui cracher dessus.

Son fils, âgé d'une dizaine d'années, aurait été invité par son père à en faire de même. Il avait été transféré de l'école Flaugergues vers une autre de la ville à la rentrée, "afin d'éviter des problèmes", selon le corps enseignant. Le jeune garçon doit aussi être entendu par un juge des enfants... 

En attendant, son père se présentera ce vendredi après-midi au tribunal. Brigitte Gonzales, la directrice de l'école en arrêt maladie depuis les faits, pourrait également prendre part au procès.

À noter que le maire de Rodez, Christian Teyssèdre, présent au rassemblement en soutien, avait émis de son côté le souhait de se constituer partie civile, au nom de la collectivité, pour un acte qu'il avait jugé "inacceptable".

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Les commentaires (2)
Anonyme12409 Il y a 1 mois Le 08/03/2024 à 13:45

Il ne faut pas céder à ce genre d individu,une peine exemplaire,soutien total à la directrice.

Jema Il y a 1 mois Le 08/03/2024 à 11:49

Crachats insultes sont condamnable, la mise au banc n est pas très agréable non plus.