Coupe de France. Rodez - Monaco : un 16e de finale très attendu par les supporters ruthénois

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  • Tout le stade exulte quand le chouchou de Paul-Lignon, l’enfant du pays Killian Corredor inscrit un doublé sous les yeux de son père, ancien joueur du club. Et le virage nord Aubrac et ses deux groupes de supporters donnent de la voix… et pas que !
    Tout le stade exulte quand le chouchou de Paul-Lignon, l’enfant du pays Killian Corredor inscrit un doublé sous les yeux de son père, ancien joueur du club. Et le virage nord Aubrac et ses deux groupes de supporters donnent de la voix… et pas que ! Jean-Louis Bories
Publié le
Aurélien Parayre

Alors que l’ambiance est exceptionnelle cette saison dans un stade Paul-Lignon pourtant en travaux, le 16e de Coupe de France de samedi 20 janvier entre Rodez et Monaco est très attendu par les supporters ruthénois. Prometteur.

Depuis le tirage au sort il y a une dizaine de jours et la fin de cette satanée série de 25 déplacements d’affilée en coupe pour le Raf, c’est l’effervescence chez les aficionados des sang et or. Même d’ailleurs chez des Ruthénois et Aveyronnais pas autant habitués à la rue Vieussens, mais qui voulaient en être, souvent déçus de ne pas avoir pu faire partie des quelque 3 000 privilégiés qui pourront dire, ad vitam aeternam, "j’y étais".

Car ce samedi 20 janvier est bien parti pour marquer l’histoire du club. En tribunes en tout cas, ça promet. "C’est la fin d’une attente longue de sept ans sans match de coupe, c’est une énorme satisfaction, témoigne Michel Sanchez, ancien responsable du kop ruthénois dans les années 90 et toujours le Raf dans le sang. Surtout pour nous les anciens supporters. On attendait de revivre une épopée à domicile avec une grosse ambiance de la part des supporters. "

Stade et aussi salle des fêtes

Le club a mis les petits plats dans les grands. Car si l’enceinte est à moitié en travaux et donc à capacité très limitée, la salle des fêtes attenante devrait livrer des avant et après matches mémorables, surtout si cela sourit pour la bande à Killian Corredor. "C’est jouable, veut croire Sanchez. On voit qu’en ce moment Monaco n’est pas au meilleur de sa forme et nous, l’équipe est tellement soudée ! On a les ressources et le mental pour jouer les deux tableaux, le championnat et la coupe, et ça, c’est la première fois depuis bien longtemps !"

Une euphorie qui tient aussi à ces matches de Ligue 2 tous plus fous les uns que les autres, le dernier en date samedi face à Pau (2-1) avec le but du succès aveyronnais inscrit à la dernière seconde de jeu alors que le Raf était à 10 contre 11 et venait tout juste de se faire égaliser sur penalty. Sanchez encore : "Quand on voit le discours d’après-match de Didier Santini dans les vestiaires à Challans (32es de finale, 0-4), c’est poignant. On ressent toute la camaraderie dans ce groupe et ce que transmet ce coach, cette grinta. On s’attend à un grand match."

De l’allant qui fait chavirer le stade. En tout cas sa nouvelle configuration rapprochant au maximum le public du terrain y est propice. "C’est énorme ! On sent les joueurs, on les entend parler, respirer même quand on est au premier rang tellement on est proche, apprécie encore le fan. Il y a une communion dingue entre les joueurs et les supporters, ça donne de super moments avec des buteurs qui se jettent dans les bras des supporters, comme on peut le voir en Angleterre." "C’est bien ce que font les joueurs en venant nous voir et depuis qu’on est plus bas, on a plus de visibilité ", abonde l’actuel trésorier du kop ruthénois, Gilles Galopin.

"Ils sont accessibles"

Un rapprochement joueurs – supporters qui, par certains aspects, ravive une période bénie, que beaucoup pensaient même totalement révolue. Celle d’un autre football, d’un autre supportérisme aussi. Et c’est Michel Sanchez, qui était évidemment à la manœuvre le 2 juin au Vélodrome pour la fameuse demie de Coupe perdue contre l’OM (4-1) devant 5 à 6 000 sang et or qui le dit : "On a l’impression de revenir 30 ans en arrière en Coupe de France avec ces relations entre les joueurs et les supporters. J’ai la chance de les côtoyer un peu après les matches, ils sont accessibles, on peut discuter, ils ne font pas du tout "leurs stars". Et à l’entraînement à Vabre, c’est pareil. " Finiront-ils la soirée ensemble samedi ? Place d’abord au terrain.

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