REPLAY. Grève du 28 mars : 2 millions de manifestations en France selon les syndicats, 740 000 pour le ministère de l'Intérieur

Toulouse : la CGT annonce 150 000 manifestants

Autre son de cloche du côté des syndicats qui revendiquent 150 000 manifestants dans la Ville rose ce mardi.

25 000 manifestants à Toulouse selon la police

La police annonce la présence de 25 000 personnes dans le cortège, dont au moins 400 black blocs. Elle avait déclaré 18 000 manifestants plus tôt dans la journée.

Les manifestants de Toulouse détestent les feux rouges

Comme lors des débordements de jeudi 23 mars, des feux tricolores sont pris pour cible et des abribus sont détruits à Toulouse.

Fin de la manifestation à Toulouse, mais les tensions persistent

Le cortège principal s'est dispersé aux alentours de 17 heures à Toulouse, non sans heurts entre quelques centaines de manifestants et la police. Les affrontements continuent près de Jeanne d'Arc aux milieux des feux de poubelle et les tirs de gaz lacrymogène.

Jets de projectiles à Bordeaux et Lyon

Comme le rapporte le compte de la police nationale, la situation se tend aussi à Bordeaux et Lyon. Des groupes de manifestants ciblent les forces de l'ordre avec des jets de projectiles.

Début de tensions à Paris

Après un défilé dans le calme, des tensions éclatent à Paris. Dans le boulevard Voltaire, les manifestants et les forces de l'ordre se font face. Des poubelles sont incendiées.

La situation se tend à Toulouse

La police annonce 18 000 manifestants dans la Ville rose, dont 400 black blocs en tête du cortège. Ces derniers font face aux forces de l'ordre, des jets de projectiles ont été constatés. Les canons à eau sont positionnés, la manifestation est bloquée entre Compans-Caffarelli et Arnaud Bernard.

Des débordements à Nantes et Rennes

Ouest-France rapporte des "tensions" dans le centre de Nantes, quand des affrontements sont en cours à Rennes. Les forces de l'ordre font usage de gaz lacrymogène et du canon à eau.

450 000 manifestants à Paris

La CGT revendique 450 000 manifestants à Paris ce mardi. La préfecture n'a pas encore communiqué ses chiffres.

Manifestation dans le calme à Paris, la Tour Eiffel fermée

Les manifestants se sont rassemblés à partir de 14 heures sur la place de la République, et la tête du cortège est arrivée sur la place de la Nation peut avant 16 heures. Cette 10e mobilisation se déroule pour l'instant dans le calme dans la capitale. La Tour Eiffel a été fermée au public pour la journée en raison d'un appel à la grève du personnel de la merveille parisienne.

Deux cortèges à Albi

La manifestation a rapidement été coupée en deux à Albi. Les syndicats se sont éloignés du cortège qui brandit les slogans "anti-bassines" et "soutien aux blessés de la guerre de l'eau", mobilisé après les violents affrontements qui ont éclaté dans les Deux-Sèvres ce week-end.

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Des tensions à craindre à Toulouse

Selon La Dépêche du Midi, "près de 1 000 manifestants" pour la plupart masqués avancent devant la tête du cortège des syndicats. Ils refusent d'être pris en photo ou en vidéo. Des jeunes, des étudiants, des gilets jaunes et les manifestants masqués déploient des banderoles anarchistes.

Des interpellations à Paris au début du rassemblement

La manifestations parisienne commence à peine. La préfecture de police a informé que des individus avaient déjà été interpellés pour avoir été en possession de couteaux, d'articles pyrotechniques et de matériels interdits.

150 000 € de dégâts, le maire de Toulouse appelle au calme

Le rassemblement toulousain est prévu à partir de 15 heures au métro Saint-Cyprien, alors que des violences ont éclaté les fins de journées, en marge des manifestations, lors des précédentes mobilisations. Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, a indiqué que les débordements de la dernière manifestation auraient entraîné 150 000 euros de dégâts. Pour ce mardi 28 mars, il en appelle donc "au calme et à la responsabilité de chacun".

"Cela commence à suffire les fins de non-recevoir"

Laurent Berger déploré ce mardi 28 mars la réponse du gouvernement à sa proposition de mettre la réforme en pause et de nommer une médiation pour renouer le dialogue entre l'intersyndicale et le gouvernement.

Rodez : les manifestants réclament la démission du chef de l'Etat

A Rodez, 3 000 manifestants selon les syndicats

Alors que la police annonce le chiffre de 1 200 manifestants dans le cortège ruthénois, l'intersyndicale, elle, parle de 3 000 contestataires.

La contestation se rajeunit

Autre motif d'inquiétude pour l'exécutif, le rajeunissement du mouvement de contestation, avec l'arrivée dans les cortèges de nombreux étudiants et lycéens la semaine dernière et des blocages de plus en plus nombreux d'universités, une vingtaine mardi matin selon le syndicat étudiant UNEF.

Six des sept raffineries à l'arrêt ou en production réduite

Six des sept raffineries de pétrole françaises étaient ainsi à l'arrêt ou en fonctionnement réduit lundi 27 mars en soirée, ce qui se traduit par des difficultés d'approvisionnement dans les stations-service.

1 200 manifestants à Rodez selon la police

Les premiers chiffres tombent à Rodez. La police estime le nombre de manifestants à 1 200. Le chiffre de l'intersyndicale n'a pas encore été diffusé.

Perpignan : 5 000 manifestants selon la préfecture, 15 000 selon les syndicats

Dans le reste de l'Occitanie aussi, les manifestations sont en cours. A Perpignan (Pyrénées-Orientales), elle vient de se terminer. Les organisations syndicales annoncent une participation de 15 000 manifestants dans le cortège, 5 000 selon la police.

"Il y a du monde" à Rodez, se félicitent les syndicats

Olivier Véran : "On n'a pas besoin d'une médiation pour se parler"

Interrogé sur la proposition de l'intersyndicale hostile à la réforme des retraites d'une médiation pour résoudre le conflit social, Olivier Véran estime que le gouvernement "n'a pas besoin d'une médiation pour se parler avec les syndicats". Le porte-parole indique s'en remettre à la décision du Conseil constitutionnel et redit que le gouvernement est prêt à recevoir Laurent Berger et l'ensemble des syndicats, sans médiateur.

Rodez : le cortège prend la direction de la préfecture

Malgré cinq manifestations organisées dans le département de l'Aveyron ce mardi 28 mars, ils sont encore nombreux à prendre part au rassemblement organisé à Rodez.

La manifestation va démarrer à Rodez

Une participation en baisse dans l'Education nationale

Les premiers chiffres viennent de tomber. Le ministère de l'Education nationale fait état d'une participation à la mi-journée estimée à :       11,06 % de grévistes dans les collèges (24,31 % le 23 mars) ; 7,33 % dans les lycées d'enseignement général et technique (15,50 % le 23 mars) ; 6,57 % dans les lycées professionnels (12,34 % le 23 mars).

La gare de Lyon à Paris bloquée

Des cheminots grévistes ont envahi les voies de la gare de Lyon à Paris pour protester contre la réforme des retraites. Les manifestants se dirigent vers les ateliers de maintenance, là où travaillait leur collègue très grièvement blessé à l'oeil lors de la dernière manifestation parisienne.

L'itinéraire prévu à Rodez dès midi

A Rodez, le rassemblement des manifestants est prévu à midi du côté du kiosque du jardin public, juste à côté de l'avenue Victor-Hugo. Durant les derniers défilés, le cortège avait pour habitude d'emprunter la rue Béteille. Cette fois-ci, il n'en sera rien : le défilé marchera jusqu'à la préfecture, place Charles-de-Gaulle, en empruntant la place d'Armes, le boulevard Gambetta et la rue Louis-Blanc. Les syndicats précisent que la dislocation du cortège est prévue pour 13 h 30.

Plusieurs manifestations se sont élancérs en France

Ce mardi en fin de matinée, plusieurs rassemblements organisés dans différentes villes du pays contre la réforme des retraites se sont élancés.

Opération au viaduc de Millau

Plusieurs manifestants se dirigent vers le viaduc de Millau. Ils convergent vers la gare de péage de Saint-Germain.

L'intersyndicale va écrire à Emmanuel Macron

L'intersyndicale va écrire à Emmanuel Macron pour lui demander de suspendre la réforme des retraites et de mettre en place une médiation afin de trouver une issue au conflit social actuel et d'apaiser les tensions en France, a déclaré mardi Philippe Martinez, de la CGT, à l'entame d'une dixième journée de mobilisation nationale contre le projet gouvernemental.

Cinq manifestations en Aveyron

L'intersyndicale aveyronnaise a choisi de répondre à l'appel à la grève nationale du mars 28 mars. Cinq manifestations ont été annoncées dans le département : Rodez , au jardin public à 12 heures ; Villefranche-de-Rouergue , sur la place de la République à 17 h 30 ; Decazeville , au jardin public à 11 h 30 ; Millau , devant la gare à 12 heures ; Saint-Affrique , au kiosque à 12 heures

A Nice, le blocage des étudiants maintenu

Où manifester en Occitanie ?

Voici l'ensemble des manifestations prévues en Occitanie, département par département. >>>> Cliquez ici

A Millau, le lycée Jean-Vigo bloqué

En Aveyron, le coup d'envoi des manifestations a été lancé ce mardi matin à Millau. Comme l'indiquent nos confrères de Midi Libre , ce sont les lycéens qui ont lancé les hostilités. "Peu après 7 h au lycée Jean-Vigo de Millau, les premiers élèves arrivés y découvrent les grilles condamnées". À l'initiative d'une grosse dizaine d'élèves, l'établissement sera bloqué ce mardi 28 mars au matin.

Les routiers bloquent le périphérique de Caen

Depuis 5 h 45 ce mardi 28 mars, un blocage de camionneurs est en cours sur le périphérique de Caen.

Plusieurs barrages filtrants en cours

En Occitanie, à Albi, les actions syndicales s'enchaînent dans le Tarn. La première action de la journée a commencé autour 7 h ce matin aux abords de l'espace aquatique Atlantis, selon

Les secteurs perturbés

Un dispositif de sécurité sans précédent

Citant des "risques très importants" de troubles à l'ordre public, le ministre de l'Intérieur a annoncé lundi qu'un dispositif de sécurité qualifié de "sans précédent" serait en place ce mardi, avec 13 000 policiers et gendarmes mobilisés à travers le pays, dont 5 000 à Paris.

"Des éléments radicalisés issus de la gauche et ultra-gauche tentent de prendre en otages les cortèges syndicaux", a dit Gérald Darmanin lors d'une conférence de presse au ministère de l'Intérieur, dénonçant la volonté de ces éléments de "pousser la France à feu et à sang". Alors que des violences policières ont été dénoncées depuis le début du mouvement de contestation contre la réforme des retraites, il a appelé les forces de l'ordre à "ne répondre à aucune provocation" et à faire preuve d'un "usage proportionné de la force".

De nouvelles perturbations ?

Faute de discussions, le climat dans les manifestations pourrait rester tendu mardi alors que le week-end a été marqué par ailleurs par des affrontements violents entre forces de l'ordre et opposants au projet de vaste réservoir de rétention d'eau à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres .

Laurent Berger (CFDT) : "On veut parler du travail mais aussi des retraites"

"Nous, on veut venir parler du travail, mais on veut aussi parler des retraites !", a expliqué lundi le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger. "Il faut un bougé très fort du gouvernement sur la question des retraites. Il faut qu'ils disent : "les 64 ans ne s'appliqueront pas et on rediscute des retraites et du travail", a-t-il ajouté.

Gouvernement et syndicats restent campés sur leur position

Le chef de l'Etat répète vouloir respecter "le chemin démocratique" de la réforme, en dépit de la colère suscitée par le recours à l'article 49.3 de la Constitution qui a permis de faire adopter le projet de loi sans vote à l'Assemblée nationale. Emmanuel Macron s'est dit vendredi disposé à recevoir l'intersyndicale pour discuter de plusieurs sujets liés au travail, mais pas des retraites.

La Première ministre Elisabeth Borne, qui a été reçue lundi à l'Elysée, a assuré de son côté vouloir "apaiser le pays" en consultant dans les semaines à venir les parlementaires, les syndicats et le patronat pour "accélérer sur les priorités des Français". Le dialogue reste néanmoins rompu avec les syndicats, qui rejettent unanimement la mesure-phare de la réforme sur le report de l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans.

Un 23 mars record

La précédente journée de mobilisation, jeudi, a connu un net regain de participation mais aussi de nombreuses violences dans plusieurs villes du pays, notamment à Paris où de nombreux feux de po

Syndicats et opposants politiques à la réforme rejettent la responsabilité des violences sur le président Emmanuel Macron et le gouvernement, restés sourds jusqu'à présent aux appels au retrait de la réforme ou à une pause sur le texte, qui est en cours d'examen par le Conseil constitutionnel.