Attaque terroriste à Arras : le frère de l'assaillant va être expulsé, 102 personnes interpellées depuis le 7 octobre

  • Le frère de l'assaillant du lycée d'Arras va être expulsé de France dès qu'il aura purgé sa peine de prison.
    Le frère de l'assaillant du lycée d'Arras va être expulsé de France dès qu'il aura purgé sa peine de prison. Illustration Centre Presse Aveyron - José A. Torres
Publié le , mis à jour

"Depuis le 7 octobre, il y a eu 102 interpellations en lien direct avec des actes antisémites ou d'apologie du terrorisme", a annoncé le ministre de l'Intérieur.

Les forces de l'ordre ont procédé à 102 interpellations sur le territoire français en lien direct avec des actes antisémites ou d'apologie du terrorisme, a déclaré lundi 16 octobre 2023 le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin lors d'une conférence de presse.

"Depuis le 7 octobre, il y a eu 102 interpellations en lien direct avec des actes antisémites ou d'apologie du terrorisme, dont 27 étrangers. Onze de ces étrangers sont actuellement en centre de rétention administrative ou en prison", a indiqué le ministre au sortir d'une réunion de sécurité à l'Elysée après l'attentat d'Arras. Gérald Darmanin a ajouté que la DGSI avait procédé à deux interpellations lundi matin dans l'est et le sud-ouest de la France.

Sur les 2.839 signalements faits sur la plateforme Pharos, qui sert à alerter de contenus et comportements en ligne illicites, 237 ont été transmis à la justice.

Le frère de l'assaillant d'Arras va être expulsé

Concernant l'attaque dans un lycée d'Arras (Pas-de-Calais) vendredi 13 octobre, le ministre a annoncé que le frère de l'assaillant, emprisonné car "il était en lien avec une entreprise terroriste qui devait toucher l'Élysée" sera expulsé à la fin de sa peine dans "son pays d'origine, c'est-à-dire la Russie".

Par ailleurs, la Première ministre Elisabeth Borne et le ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal se sont rendus lundi à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) pour rendre hommage aux enseignants assassinés Samuel Paty et Dominique Bernard. "Ici même, il y a trois ans, le terrorisme islamiste frappait sauvagement, il faisait une victime, Samuel Paty, et il touchait tout un pays", a déclaré Elisabeth Borne.

"Trois ans plus tard la douleur est toujours là, trois ans plus tard la barbarie et l'obscurantisme ont à nouveau frappé". La Première ministre a de nouveau assuré qu'avec son gouvernement, elle mettait tout en œuvre pour protéger les professeurs et les élèves.

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